Emmerechts : " Je préfère travailler dans l’ombre "

MARDI, 25 NOVEMBRE 2014, 07:36 - demoniaccrow
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Geert Emmerechts est passé de T3 à T2 lorsque Hasi a pris les rennes d’Anderlecht, il reste très discret mais il est très important pour Hasi. Il a un diplôme de la ligue pro qu’il a reçu en même temps que Hasi en 2012.


"Ce poste de T2, c’était un cadeau du ciel mais également une récompense pour mon bon travail fourni chez les jeunes depuis 2005. Je suis un bosseur comme Hasi. Je pars à 6h30 de Wijnegem pour éviter les embouteillages. Et s’il le faut, je rentre tard. Van den Brom partait de l’idée que les joueurs étaient auto disciplinés. Il se disait qu’ils prendraient l’initiative eux-mêmes. Hasi, lui, suit tout de très près. Ce qu’il y a dans les journaux, ce que fait la cellule sociale avec les joueurs : il sait tout. Je fais un rapport de notre match, une sorte d’évaluation avec Besnik. Lors de matches en déplacement, on regarde déjà le DVD du match sur notre PC dans le car. Je donne également pour chaque match des cotes aux joueurs. Ce sont des points sur 20, mais je ne les communique pas aux joueurs. On les garde pour le stage, quand on a des entretiens individuels avec les joueurs. Parfois, je confronte un joueur avec une image télévisée, comme Vanden Borre à Arsenal. Et je m’occupe des exercices de passing et de frappe au but à l’entraînement, où j’essaie de varier le plus possible. J’aime faire réfléchir mes joueurs " déclare le T2 mauve.

"Le règlement prévoit qu’un seul coach peut être debout pour coacher. Certains quatrièmes arbitres sont plus stricts que d’autres. Ce n’est pas toujours facile pour moi. Besnik n’est pas l’homme des compliments. Il est très exigeant. Mais c’est lui qui a insisté pour que je devienne son T2 et pour que mon contrat soit prolongé jusqu’en 2016, comme lui. C’est une preuve d’appréciation. Le plus beau compliment, je l’ai eu de Roger Vanden Stock. Il m’a félicité à une réception de nouvel an pour le travail fourni avec les Espoirs" ajoute-t-il.

"Je ne peux que faire de mon mieux. Je crois qu’on a fait de l’excellent boulot pendant les playoffs. Moi, j’avais l’ambition de rester adjoint de Besnik. Mais je préfère travailler dans l’ombre. Même à Anvers, où j’ai joué pendant 12 ans et où je vis encore, les gens me demandent ce que je fais dans la vie. Parfois, Hasi est dur dans ses commentaires, et j’ai parfois du mal à les accepter. Lui, une demi heure plus tard, il a oublié. Mais moi, ça me reste en travers de la gorge pendant toute une journée. Je ne suis pas un facile. Et j’exige le maximum des joueurs. Quand ils n’exécutent pas bien un exercice que je leur ai donné à l’entraînement, ma journée est gâchée" poursuit-t-il.

"On était dans le même cours avec Hasi. On a fait notre stage à la Lazio Rome. Et j’ai également fait un stage à Schalke 04. Marc Wilmots avait réglé cela pour moi. Seulement, je suis arrivé au moment où le club était en crise : il venait de se faire éliminer par Twente en Coupe de l’Uefa. Huub Stevens a, à peine, eu deux minutes pour moi. J’ai l’ambition d’être T1 un jour, mais ce sera difficile de le devenir à Anderlecht. Au Sporting, on veut des noms ou des ex-joueurs. J’ai eu trois fois les U19, deux fois les U16 et deux fois les Espoirs. J’ai remporté cinq titres en tout. Les meilleurs jeunes que j’ai eus ? Januzaj en était un. Je l’ai eu en U16. Il m’écoutait bien, mais je devais le stimuler, entre autres pour le travail défensif. À un tournoi, Badibanga était le plus petit, mais c’est lui qui avait tapé dans l’oeil du coach de Manchester City. Parfois, il refusait de faire un exercice à l’entraînement. Je l’ai obligé à le faire dix fois. Il était en larmes. J’en ai aussi eu d’autres, un certain Makila (parti à Rennes) était le top absolu mais on n’entend plus rien de lui" conclut Emmerechts.




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