INTERVIEWS - AUTRE Le RSCA Futsal se déplace demain soir au Full Hasselt. L'équipe limbourgeoise occupe la 5ème place au classement général et espère faite douter Anderlecht. Il faudra rester vigilant mais l'entraîneur Luca Cragnaz compte sur ses buteurs pour alimenter le marquoir. L'un d'eux est Vilela, né au Brésil mais qui possède la nationalité azerbaïdjanaise.
"J'ai grandi à Sao Paulo. J'avais à peine 23 ans quand je suis venu en Europe avec ma femme. Nous nous connaissons depuis 14 ans et nous avons eu une petite fille entre-temps.
"Au début, j'ai eu du mal à m'habituer à l'absence de famille. Le club lituanien de Nikars a été mon premier club. Ensuite, j'ai défendu les couleurs de Palma en Espagne, de Tyumen en Russie et de Kairat au Kazakhstan. Toutes ces équipes sont parmi les meilleures d'Europe. Cet été, j'ai choisi Anderlecht".
Adaptation
Comment s'est déroulée la découverte de notre pays ? Vilela nuance. "Sur le plan sportif, tout s'est immédiatement bien passé. Sur le plan social, en revanche, il a fallu s'habituer. Pourquoi ma fille doit-elle jouer seule dans le parc le soir ? Au Brésil et au Kazakhstan, les gens vivent dans la rue. Ici, il semble que tout le monde se réfugie derrière un écran en début de soirée. On ne voit pas d'enfants dans les rues."
Puissant
Vilela est un attaquant qu'on ne peut pas facilement écarter. "Je fais de la musculation, mais pas trop en fait. C'est peut-être un peu génétique. Du côté de mon père, il y a des colosses. Quand j'y pense, je suis le plus mince de la famille (rires). C'est vrai que sur le terrain, je dois faire avec ma puissance. Le RSCA a rejoint le top européen, mais le championnat belge est encore en phase de croissance. Au Kazakhstan, j'ai connu cela aussi. Là-bas, tout s'est bien passé."
Source: HLN
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