"Nous ne sollicitons pas de fonds, mais un soutien du politique"

MARDI, 23 AVRIL 2024, 09:08 - La Panthère Mauve
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INTERVIEWS - AUTREÀ la veille des élections, les sphères du football professionnel et amateur sollicitent une collaboration accrue des politiciens dans cinq domaines clés. Ils nomment cela un "contrat social avec l'État". "Cependant, nous ne réclamons pas de fonds", affirme Lorin Parys, le directeur général de la Pro League.

Soutenir les bénévoles est essentiel.

Les clubs flamands bénéficient de l'engagement de 56 000 volontaires. Cependant, Football Flanders souligne que nombreux sont ceux qui se retirent après un certain temps, en raison de la modicité de leur indemnisation et du manque de temps libre. De plus, plus d'un tiers des clubs rencontrent des difficultés pour recruter des arbitres et un quart fait face à une pénurie d'entraîneurs. Les ligues amateurs réclament donc une diminution de la bureaucratie et une réforme du statut juridique des bénévoles.

Soutenir la construction d'infrastructures

Piet Vandendriessche, le PDG de la fédération, déclare : "Selon une étude de Deloitte, nos stades sont en moyenne un tiers plus anciens que ceux d'Europe. De plus, l'obtention d'un permis prend trop de temps : cinq ans en Flandre, et même plus à Bruxelles. Nous ne sollicitons pas de traitement de faveur, mais une procédure accélérée et plus transparente. Par ailleurs, le football amateur a un besoin accru d'espaces dédiés au football des jeunes."

Renforcement de la sécurité dans les stades

Le hooliganisme est fréquemment discuté dans le contexte du football professionnel. Lorin Parys, le directeur général de la Pro League, affirme : "Notre objectif est de sécuriser le stade pour l'immense majorité des fans qui ne posent aucun problème." Il fait référence aux "3 %", soit le petit pourcentage de supporters qui ruinent l'expérience pour les autres. "Nous souhaitons instaurer des contrôles biométriques par reconnaissance faciale, mais pour le moment, cette mesure n'est pas permise."

Repenser le régime fiscal

Au cours des dernières années, le régime de l'ONSS favorable aux sportifs professionnels a suscité de nombreuses discussions. Le ministre des Finances, Vincent Van Peteghem, a procédé à des modifications. Désormais, seulement 75 % du précompte mobilier peuvent être réinvestis dans la jeunesse et les infrastructures. "La nouvelle réglementation a occasionné des coûts récurrents supplémentaires de 28,6 millions d'euros par saison", indique M. Parys. "Un cadre fiscal et social stable est essentiel pour préserver la compétitivité de notre football."

Lutte contre le piratage

Le football belge attire de nombreux spectateurs, mais fait également l'objet de visionnage illégal. En 2021, 5,4 % des Belges ont pratiqué le piratage. Ce taux est presque un point de pourcentage plus élevé que la moyenne européenne. En conséquence, le football subit une perte annuelle de 133,5 millions d'euros. De plus, l'État ne parvient pas à percevoir environ 23,5 millions d'euros de TVA. Lorin Parys, directeur général de la Pro League, suggère : "Il serait bénéfique que le gouvernement mette en place une entité dédiée à la lutte contre le piratage. Par exemple, en bloquant immédiatement les diffusions en direct illégales, à l'instar de ce qui est fait en France ou aux Pays-Bas."



Source: HLN



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