Van Holsbeeck revient au Lierse avec des conseils pour son entraîneur

“C’est vrai que je me suis permis de dire à John van den Brom que jouer au Lierse était particulier. On joue sur un petit terrain et il y a cette ambiance un peu spéciale. Il ne faut en aucun cas les sous-estimer.”


“C’est vrai que j’ai tout donné là-bas au Lierse mais c’était déjà il y a dix ans. Cela me confronte aussi au fait qu’en football, tout va très vite.”
Son amitié avec John van den Brom n’aura d’ailleurs pas mis longtemps à se dessiner. “Disons qu’on a pris nos petites habitudes. Une heure avant les matchs de Champions League, il vient s’asseoir dans mon bureau, il prend un café et l’on refait le monde. Il n’y a plus rien à faire à cette heure-là et ça nous permet d’un peu déstresser.”

Après les années de rigueur et d’austérité sous la griffe d’Ariël Jacobs, une page semble donc s’être définitivement tournée : “Mais avec Ariël, j’avais aussi mes rituels. C’était un professeur. Alors que van den Brom vient encore sur le terrain à l’échauffement, Ariël allait vite rajouter deux ou trois mots sur le tableau des vestiaires. Tout était très carré. J’ai passé tous les playoffs avec lui. On allait à l’hôtel, on mangeait et il sortait son PowerPoint pour un quart d’heure de théorie avec les images fortes de notre adversaire sur les dix derniers matchs. Vous ne verrez pas John faire cela.”
Comme si Jacobs le scientifique avait cette fois été doublé par un van den Brom à la fibre artistique : “C’est vrai. C’est lui-même un ancien joueur de haut niveau qui agit beaucoup plus à l’instinct. Il a ce flair, ce côté artiste que les autres n’ont pas. Qui aurait pu imaginer qu’il allait lancer Bruno contre Limassol ? À ce moment-là, je me souviens d’avoir regardé le banc en pensant qu’il allait sortir Canesin de sa poche. Et tout cela, il le décide sur l’instant. Pour les joueurs qui ont connu les rituels d’Ariël, cela peut être parfois difficile de s’adapter.”


(source Dhnet)