
AUTRE Anderlecht n’a sans doute jamais semblé aussi serein dans sa course au top 6. Avec dix points d’avance sur la septième place, le RSCA file tout droit vers les Champions’ play-offs. Mais derrière cette dynamique sportive se cache un levier interne méconnu : un système de primes de match profondément revu, pensé pour éviter toute rechute comme celles vécues en 2020 ou en 2023.
Selon les informations rapportées par le média Het Nieuwsblad, Anderlecht a introduit dans ses contrats récents une clause simple mais lourde de conséquences : les primes de match ne sont versées que si le club termine dans le top 6.
Les montants restent classiques — 3.000 € pour une victoire comme titulaire, 1.000 € pour un nul, moitié moins pour les remplaçants — mais leur versement est désormais suspendu à la qualification en Play-off 1. Les joueurs ne touchent ces primes qu’en juin, et seulement si l’objectif est atteint.
Une manière pour le club de maîtriser ses dépenses, mais surtout de renforcer la motivation collective. Le message est clair : pas de Play-off 1, pas de primes.
Exemple concret : Enric Llansana
Sur les 18 premières journées, le milieu néerlandais a accumulé 24.000 € bruts en primes potentielles. Un montant qui ne deviendra réalité que si Anderlecht valide sa place dans les Champions’ play-offs.
Une qualification en vue
Il reste douze matchs avant la fin de la phase classique, mais sauf catastrophe, Anderlecht devrait atteindre son objectif. Le RSCA n’a pas souhaité commenter ces informations contractuelles, mais la tendance est claire : la performance sportive et la discipline budgétaire avancent désormais main dans la main au Lotto Park.
Source: HNB