Jacobs: "Notre football est pourri"

MERCREDI, 9 SEPTEMBRE 2009, 02:00 - Carloche
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Dans l'édition de cette semaine de Sport/Foot Magazine, Ariel Jacobs revient sur la lourde blessure de Marcin Wasilewski qui a monopolisé les médias pendant une semaine. "Cela ne fera qu'empirer", craint l'entraîneur désabusé.


"Je ne vois pas la situation s'améliorer; je ne la vois qu'empirer jusqu'à un point où tout est permis", dit Jacobs. "Tout le monde parle de respect, mais personne ne le montre. La façon dont les directions des clubs, et pas uniquement celles d'Anderlecht et du Standard, cherchent à s'arracher les yeux... C'est sans fin. Notre football est pourri et on ne peut plus s'en sortir."

"J'ai toujours trouvé étrange l'expression selon laquelle 'Le football, c'est la guerre' mais il s'agit bien de cela, au moins au sens figuré", poursuit Jacobs. "Quiconque se rend à Anderlecht-Standard a l'impression, quelques heures avant le coup d'envoi, qu'il se rend sur le front. Les sorties d'autoroute sont fermées et le joueur responsable d'une action se trouve emmené sous escorte policière. Quelle idée de ce jeu soi-disant 'passionnel' donne-t-on à un père qui est venu avec son enfant pour assister au match dimanche?"

Lorsqu'on demande à Jacobs pourquoi il ne quitte pas le monde du football immédiatement comme il l'a annoncé, il répond: "Il reste toujours une petite dose de passion. C'est avec cette dualité qu'il faut continuer; d'une part, il y a la réalité et d'autre part, il y a l'envie de le faire malgré tout. Et aussi naturellement il y a l'engagement à l'égard du club."



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