Vanden Stock: "La guerre doit cesser maintenant"

Le président Roger Vanden Stock parle dans la presse pour la première fois après toutes les histoires autour de Wasilewski. Vanden Stock veut faire la paix avec le Standard: "Nous nous sommes jetés assez de boue l'un à l'autre."


"Aujourd'hui, je dis: cette guerre entre Anderlecht et le Standard doit cesser" poursuit Vanden Stock. "C'est pourquoi j'ai décidé aujourd'hui de tendre la main et dire: si vous le voulez, on recommence avec une page blanche. Le football n'a pas besoin de guerre entre les deux clubs. J'espère que le Standard acceptera la main tendue et se rendra compte que cela doit être fait."


À propos d'Anderlecht-Standard

"J'étais très en colère après ce match. J'étais tellement en colère que je suis parti avant le coup de sifflet final. J'ai été au vestiaire pendant la mi-temps, ce que je ne fais jamais. J'ai été vraiment frappé de voir un homme aussi fort que Wasilewski manifester tellement de souffrance et de douleur. Ce qui m'a ennuyé, c'est que cet incident n'a en rien été pris en compte pendant la seconde mi-temps. Une autre victime aurait encore pu tomber quelques minutes avant la fin du match. Le Standard n'a jamais montré aucun signe de repenti. J'espère maintenant qu'ils finiront par le faire."


A propos de poursuites judiciaires

"Mes pensées vont uniquement vers les deux victimes de ce match: Jan Polak et Marcin Wasilewski. Wasyl pourra-t-il jamais rejouer? C'est pourquoi nous porterons plainte auprès du tribunal. La décision à ce sujet n'est pas encore définitive mais nos avocats Deleu et Spreutels sont déjà sur cette affaire. C'est notre devoir en tant que club. Le Standard ne doit pas prendre cela comme une attaque. Imaginez que Wasilewski ne rejoue jamais. Il mérite au moins une indemnisation."


A propos d'Ariel Jacobs

"Ariel Jacobs, l'entraîneur de mon équipe, a déclaré qu'il allait s'arrêter. Eh bien, Ariel est un gentleman pour qui il et difficile de vivre dans le monde du football tel que nous l'avons connu ces dernières semaines. Son départ serait une perte pour le football. Je vais donc essayer de le convaincre de continuer à travailler. Si ses déclarations ont sapé son autorité dans le vestiaire? (il acquièse) Quand je dis que je dois intervenir, c'est aussi pour ces raisons que je le fais, oui."


A propos de l'équipe nationale

"Je pense que nous avons fait une erreur il y a quelques années. Je ne voudrais pas rentrer dans les détails spécifiques mais je peux dire aujourd'hui que j'avais raison. Maintenant, Advocaat doit mettre les points sur les i. La situation actuelle ne peut changer qu'au travers des personnes en charge et doit, en tous cas, se professionaliser. Les dirigeants actuels font effectivement de leur mieux mais cela ne suffit pas dans les circonstances actuelles".


Sources: GVA, HNB, Sporza, DH