Daniel Renders: “Anderlecht ne meurt jamais”

JEUDI, 21 OCTOBRE 2010, 07:38 - GUYGUY7
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La double défaite en championnat laisse même des traces à l’entraînement. Alors que d’habitude, les blagues de footballeurs se succèdent, il y avait un silence relatif à la séance de Neerpede.

On entendait surtout les bruits des grues qui achèvent la dernière partie de la construction du magnifique centre de jeunes.

Pendant un simple exercice de passes, certains joueurs ne pouvaient cacher leur manque de confiance. D’abord, Chavarria ratait une passe simple, puis Kanu faisait la même chose. Même Juhasz n’échappait pas à une fausse queue.

En revanche, impossible de détecter de la mauvaise volonté au sein du groupe. Pendant un exercice physique – le préparateur Mario Innaurato avait construit cinq ateliers –, les 18 joueurs de champ se donnaient à fond. Pendant l’échauffement, déjà, Deschacht et De Sutter avaient donné l’exemple, en prenant la tête du groupe.

En ramenant les cônes vers la ligne de touche, Daniel Renders nous glissait : “Anderlecht n’est pas mort. Ce n’est pas la première fois qu’on est dans cette situation. Mais on revient toujours. Anderlecht ne meurt jamais.”

Renders a droit à la parole. Il est le plus ancien du groupe : il est au Sporting depuis la fameuse année 2000.

L’autre T2 , Besnik Hasi, s’est également montré combatif. Ayant endossé une chasuble pour compléter les équipes lors du petit match, il se donnait à fond, tout en coachant surtout l’Américain Kljestan. Mais il a bien fait rire l’équipe lorsque – sur centre de Lukaku –, il trompait Proto, son propre gardien. “Bernardez a encore dévié le ballon ”, souriait Hasi par après. “L’autobut est à son actif.”

Le match se terminait sur 1-1. L’autre buteur était Jan Lecjaks, avec une pêche dans le plafond de Davy Schollen. À noter que les titulaires jouaient à neuf contre onze, et puis à dix contre onze.

Ariël Jacobs, lui, ne donnait pas l’impression d’être un coach abattu. Il s’occupait surtout de Lukaku (“Tiens le ballon au lieu de le remiser en un temps” ) et rappelait plusieurs fois Chavarria à l’ordre (“Pablo, disponible !” ). En rentrant vers les petits bus, certains joueurs avaient l’air de meilleure humeur qu’en arrivant. Pourvu qu’ils retrouvent tout leur plaisir, demain.




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