Les "humeurs du Bomber"

OPINIONS Depuis ma dernière chronique (le 26 septembre), il y a eu la victoire contre Saint Trond (+), la défaite à Qarabag (-) et le nul face à Malines (~).
Les symboles utilisés sont facilement compréhensibles par tout le monde, une victoire, c’est positif, une défaite négatif et un nul se situe entre les deux.
Mouais !!! A part que si l’on se penche un peu plus attentivement sur les événements, la conclusion de tout cela devrait être : ---.
 

Même si elle fut amplement méritée, la victoire face à Saint-Trond a été étriquée et on a failli assister au scénario catastrophe en fin de match. Scénario auquel on a eu droit, dans des contextes diamétralement différents, tant à Qarabag que devant les Malinois. Le déroulement de ces deux rencontres a déjà été copieusement commenté, mais quel gâchis ! Même si les conséquences sont très différentes.

Après le nul contre Monaco, que l’on soit de nature optimiste ou pessimiste, on pouvait considérer que le verre était à moitié plein ou à moitié vide. Réaliser un partage face à une telle équipe n’est pas un mauvais résultat en soi, mais être rejoint, une fois de plus, dans les dernières minutes laisse un gout amer dans la bouche. Etre battu par le petit Poucet, par l’équipe qui devait nous permettre d’engranger 6 points, a des conséquences autrement plus désastreuses et probablement fatales, car je vois mal Monaco et Tottenham mordre la poussière de la sorte. Certes, il y a eu un manque de réussite et des décisions arbitrales plus que contestables, mais quand même ! Cela signifie que même en réalisant l’exploit de battre Tottenham au Parc (ce qui reste encore à réaliser et ce ne sera pas une mince affaire), le Sporting risque de louper la qualif.

Bon, on se consolera en ne se consacrant qu’au championnat à temps plein. Là aussi, il y a intérêt à redresser la barre. Même Alfred Hitchcock ou son disciple Brian De Palma n’auraient pu imaginer un scénario tel que celui du match contre Malines. Là, je tire ma révérence, je soulève mon chapeau, je déroule le tapis rouge et j’offre la palme à l’équipe qui a été capable de nous offrir un tel dénouement. Des occasions ratées, trois penalties loupés et un but encaissé à la nonante-quatrième minute de jeu via un own goal, je pense que le tout Hollywood va se presser à Neerpede pour rencontrer les stars du suspense.

Plus sérieusement, heureusement que Bruges patauge encore plus lamentablement et que le Standard lutte pour son maintien (ça ne durera pas, mais le top match du prochain weekend, c’est quand même la lutte pour la lanterne rouge qui opposera les Rouches à Westerloo) ! Gand, pour sa part, ne s’en sort pas si mal et surtout Ostende continue à caracoler en tête. Pas grave, restons sérieux claironneront certains d’entre vous. Attention, même si ce n’est pas fréquent, il y a eu des précédents. En 1979 et en 1984, Beveren (aujourd’hui Waasland) fut champion contre toute attente, mais c’est un temps que les moins de … trente ans ne peuvent pas connaître.