Kanu juge son début de saison plutot bon.

VENDREDI, 10 DÉCEMBRE 2010, 11:36 - GUYGUY7
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4 buts, autant d'assists, plus de temps de jeu, Kanu est de plus en plus souvent de le 11 de Jacobs avant un match. Pourtant, aux yeux de certains supporters et journalistsq, il y a encore beaucoup de déchets et d'inconstance.

“Grâce à Dieu, je me sens très bien pour le moment. Je vis une saison merveilleuse. Je prends ma chance et je savoure.”

Il y a pourtant encore beaucoup d’inconstance dans votre jeu.

“Quand on joue beaucoup, il est inévitable de connaître des hauts et des bas. Mon rendement ne peut pas toujours être maximal. L’important, quand ça va moins bien, c’est de se mettre au service de l’équipe. C’est la seule façon de s’en sortir dans un moins bon jour. C’est ce qui s’est passé pour moi dimanche à Zulte Waregem.”

Il y a toujours une énorme différence de niveau entre vos bons jours et vos mauvais jours… C’est dû à votre jeunesse ?

“Non. À 23 ans, je ne me considère plus comme un jeune joueur. Et suis-je si inconstant ? Je suis devenu bien meilleur et je remarque que je suis beaucoup plus décisif qu’avant. C’est tout ce qui compte. L’entraîneur a des raisons de m’accorder sa confiance.”

Quel est le principal message d’Ariël Jacobs à votre égard ?

“Il me répète de jouer plus simplement et plus vite. Je me suis déjà amélioré sur ce plan-là, mais je dois faire mieux. Le souci, c’est que je suis un joueur qui adore toucher le ballon. C’est à cause de mon sang brésilien ! Je dois à tout prix éviter de compliquer mon jeu.”

Les critiques dans la presse vous font-elles du mal ?

“Pas du tout. Vous faites votre job un jugeant nos prestations, je fais le mien ! L’avis des supporters est beaucoup plus important à mes yeux.”

Justement, certains supporters, mécontents de votre rendement, vous prennent souvent en grippe.

“Je les comprends. Un fan d’Anderlecht paie sa place et veut du spectacle. Ils ont le droit de m’engueuler, de me dire que je ne suis pas bon. Moi, je ne les écoute pas quand je suis sur le terrain. C’est indispensable si je veux rester dans mon match.”

On dit que vous n’avez pas toujours eu une très bonne hygiène de vie…

“Quand j’ai débarqué en Belgique, je vivais seul et je manquais de structures. Le climat me déprimait. Et comme tous les Brésiliens, j’aimais la fête. Je me consolais en menant une vie un peu agitée... Je n’étais pas toujours bien concentré sur mon travail. Aujourd’hui, ma situation est plus stable, grâce à ma compagne Irlanda et à ma fille Jandara. Je me tiens tranquille à la maison. Je suis heureux et ça se traduit sur le terrain.”

Vous ne l’étiez pas la saison dernière, quand vous étiez parfois inutilisé pendant plusieurs semaines ?

“C’est vrai qu’à l’époque, j’étais très triste de ne pas jouer. À certains moments, je ne trouvais plus de réponses. Cela m’a servi de déclic : j’ai commencé à travailler bien plus sérieusement. J’ai aussi fait beaucoup de musculation pour gagner en puissance. Le Kanu de la saison dernière était perdu, sans confiance, à la recherche de son football. Le Kanu d’aujourd’hui est joyeux et sûr de lui. Un monde de différence...”




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