
OPINIONS Une fois n'est pas coutume, ce sont trois avis que je publie dans un même article. La raison en est simple, il s'agit de commentaires exprimés brièvement sans s'étendre sur le sujet.
J'ai retenu ces trois messages pour des raisons différentes. Dans le premier, Alain exprime avec une concision déconcertante la grandeur et la décadence du Sporting tout en terminant sur une note d'optimisme. Le suivant, envoyé par Benjamin, m'a frappé par son originalité et dans le troisième, Michel résume parfaitement nos angoisses quant à l'avenir.
"Par un beau soir de mai 1976, et pour la première fois de ma vie, je regardais un match de foot à la télé. Le gamin de 8 ans que j’étais, ne s’intéressait jusqu’alors qu’au cyclisme (à l’époque, les cyclistes belges gagnaient encore le tour de France …). Puis vint Anderlecht. Pendant les 10 ans qui ont suivi, je trouvais normal que mon club aille jusqu’au bout en coupe d’Europe (5 finales, 2 demi, et 2 super-coupes) … tout en éprouvant les pires difficultés à rester maître chez soi (seulement 1 (!) titre de 1975 à 1984). Puis, le Sporting est progressivement descendu de rang en Europe, tout en reprenant la main en Belgique. 2 entraîneurs ont joué un grand rôle dans cette double évolution (d’abord en Europe, ensuite en Belgique) : G. Kessler et T. Ivic. A 9 ans d’intervalle (1971 et 1980), ils ont bâti une équipe qui a perduré bien longtemps après leur limogeage. Ils ont apporté bien plus au RSCA que Goethals, Boskamp et consorts … Pourtant, qui les connaissait avant qu’ils signent à Anderlecht ? Tout cela pour dire qu’il faut laisser à notre nouveau coach l’occasion (et le temps) de faire ses preuves. Ce qui importe, c’est d’enfin avoir quelqu’un capable d’amener nos jeunes au top. Cette évidence (compter sur les jeunes du cru ET sur une nouvelle enceinte), les plus clairvoyants d’entre nous l’avaient perçu depuis longtemps. Heureux de voir que notre direction l’ait enfin compris …"
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