Witters : "Ils préfèrent la plage et la samba" !

Le supermarché du football européen qu’est l’Amérique du Sud n’a pas fermé ses portes. Non, il a juste déménagé ses points de vente sur l’ensemble du continent.


Dans ce contexte, les deux principaux exportateurs de talents restent bien évidemment le Brésil et l’Argentine.
“Les joueurs préfèrent la plage, la samba et les amis que 20 % de salaire en plus”, analyse Gérard Witters, spécialiste d’un marché qu’il scrute pour le compte d’Anderlecht.

“En Argentine, le niveau a fort baissé. Quand on a commencé à prospecter avec Anderlecht en 2006, on pouvait facilement constituer une liste d’une trentaine de noms à tous les prix ou presque. Aujourd’hui, il est difficile de coucher une dizaine de noms sur une liste. Le rapport qualité-prix a baissé. Quand nous avons engagé Nicolas Pareja, nous avons payé 2,5 millions d’euros. Les joueurs que je vois, qu’on nous propose, ne sont pas du même calibre que Nico et ils sont déjà à 3, 3,5.”
Au Costa Rica et en Amérique Centrale, il y a des talents”, reprend Witters. “Ce sont des pays où, si on a le temps de scouter, on peut trouver. Ruiz est une superbe réussite, mais sur l’ensemble de l’équipe, c’est plus limité. Des clubs anglais mettent les moyens et font du scouting au Honduras où il y a du potentiel.”

(source Dhnet)