Canesin : "Appelez-moi Fernando"

DIMANCHE, 3 JUILLET 2011, 20:31 - purpleketje
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“Vous m’appelez tous Canesin, mais mon nom de football, c’est Fernando !”
“Le dernier match des PO1 contre Lokeren était un beau moment, mais pour moi, c’est déjà oublié” déclare Fernando.


“C’est vers l’avenir que je dois me tourner désormais et mon objectif, c’est d’avoir plus de temps de jeu en équipe première. Le fait d’intégrer le noyau A est un pas en avant, mais on y découvre aussi une concurrence énorme. J’ai confiance en moi : je sais que j’ai les qualités pour jouer à Anderlecht. Biglia et Vargas vont manquer le début de championnat et c’est à moi de saisir ma chance. Bien sûr, j’ai encore beaucoup de choses à apprendre. L’entraîneur me crie souvent dessus parce que je dribble trop. Mais l’accélération balle au pied, c’est justement mon point fort. C’est pourtant vrai que je dois donner ma balle plus vite. Un peu comme Kaka, du Real : c’est mon idole.”
“J’avais été repris avec les moins de 15 ans, mais je me suis cassé le pied et je n’ai plus jamais été convoqué par la suite. J’ai malgré tout pu signer pour Corinthians, un très grand club de mon pays. Je jouais en U17 pendant que Ronaldo était attaquant en équipe A. J’avais parfois du mal à y croire quand il venait me serrer la main. Un jour, nous avons joué un match amical contre léquipe A. Ronaldo avait inscrit trois buts. Un vrai phénomène…”
“Mon père est décédé subitement d’une rupture d’anévrisme. Mon monde s’est écroulé ce jour-là. Le football ne pouvait plus me tracasser et je suis retourné dans mon ancien club. Mon père était boulanger, il venait voir tous mes matches. Moi, je devais m’entraîneur dur pour ne pas grossir, vu toutes les tartes qu’il faisait ! J’ai tatoué le prénom de mon père – Ayrton – sur mon avant-bras, avec son année de naissance. Aujourd’hui, je joue pour lui. Il serait fier de moi.”

“Le Werder et le PSV étaient intéressés, mais c’est Werner De Raeve, le scout d’Anderlecht, qui m’a approché le premier. Quand j’ai annoncé à ma mère que je pouvais aller en Europe, elle a éclaté en sanglots. À Anderlecht, j’ai d’abord été en test pendant six mois. Mon arrivée en Belgique a été un choc : il faisait froid et je ne parlais pas la langue. Puis, je me suis à nouveau cassé un os du pied et j’ai dû être opéré. J’ai craint que cela ne ruine mes chances d’avoir un contrat. Heureusement, Anderlecht était déjà convaincu… Entre-temps, je me suis beaucoup mieux intégré. Et j’ai très vite appris le français.”

(source Dhnet)



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