Ne pas vendre la peau des crocos

JEUDI, 18 AOÛT 2011, 10:44 - rsca1992
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Une qualification pour les poules peut rapporter de 4 à 5 millions. Anderlecht doit se débarrasser des « Crocodiles verts ».



Les barrages pour l’Europa League. Anderlecht en est donc à nouveau réduit à ça. Avec cette sentence, vieille comme le football, qui lui colle à la vareuse : « S’il n’est pas capable d’éliminer cet adversaire, il ne mérite pas d’aller plus loin ». Aussi simple que cela ?

Oui, d’une certaine manière. Les Bruxellois, même s’ils regrettent de n’avoir eu un sort plus favorable, doivent être supérieurs au 3e du dernier championnat turc. Un championnat tellement pourri par la corruption (Bursaspor est un des rares à ne pas être cité dans l’affaire qui a secoué le foot turc) qu’il est d’ailleurs, cette saison, postposé jusqu’en septembre.

Tandis que les « Crocodiles verts » de Bursa ont tout juste pu se mettre le tour préliminaire sous le râtelier (en éliminant les très faibles Biélorusses du FC Gomel), Anderlecht, lui, a pu faire ses gammes durant trois journées de compétition en Belgique. Avec, par exemple dimanche passé à Daknam, un peu trop d’occasions laissées à Lokeren. Et une défense, hormis dans le chef de Proto, qui a donné des signes de fragilité. « C’est surtout notre circulation et notre possession de balle qui m’ont interpellé, explique Ariel Jacobs. On sait qu’au niveau européen, ce serait très dangereux de laisser autant de latitudes à notre adversaire. »

Un adversaire difficile à cerner. « On n’a donc pas pu les observer en championnat. On s’est basé sur des images de la saison passée, même si l’équipe a pas mal, changé. Une chose est sûre : Bursaspor vient de terminer successivement 6e, 1er et 3e d’un championnat assez relevé donc oui, c’est une équipe qui a de belles qualités. »

Restera aussi à gérer la chaleur. Le mercure restera accroché un peu en dessous des 30°, ce soir au coup d’envoi. « Vu le temps en Belgique, il faut tenir compte des conditions qui favoriseront les Turcs, plus habitués. En Coupe d’Europe, on sait qu’on s’expose à des conditions particulières. Il faisait -20° au Zenit quand on y a joué en décembre passé… »

Et puis, comme Anderlecht a l’habitude de souffler le chaud et le froid sur la scène européenne




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