Dieumerci Mbokani est… l’oncle de Kabasele

Sa maman est la sœur de la femme de Dieu. Voici le portrait de Nathan...



Si Anderlecht a limité les dégâts face à Mons, c’est bien grâce à lui : Nathan Kabasele. “Un changement en or ? Non, un joueur en or” , disait Ariël Jacobs. Mais qui est donc ce garçon de 17 ans, qui avait déjà goûté à l’équipe A la saison passée ? Voici son portrait.

Le fait le plus étonnant est le lien familial que Kabasele a avec... Dieumerci Mbokani. “Dieu est son oncle”, narre Lily, la maman de Nathan. “Ce n’est pas une blague, il est vraiment son tonton . Ma sœur, Marlène, est mariée avec Dieu depuis trois ans, et ils ont deux enfants. Ma sœur est la tante de Nathan. À l’entraînement, il ne l’appelle pas tonton mais Dieu, comme les autres .” (rires)

Kabasele adore son oncle. “Il aime beaucoup faire un tour dans sa Bentley. Et c’est un rêve qu’ils puissent jouer dans la même équipe. La direction est souvent passée par Nathan pour adresser un message à Dieu. Je vais vous raconter une anecdote : dimanche, à la mi-temps, Mbokani lui avait dit : ‘Tu vas monter en seconde mi-temps et tu vas marquer’. C’est ce qui s’est produit.”

Autre chouette anecdote : on ne voulait pas de lui à Dilbeek. Sa maman : “Quand il avait dix ans, on a demandé si on pouvait l’inscrire, mais le club ne voulait pas. Là-dessus, on est allé au Brussels. Mais après un match amical contre Anderlecht, un coach du Sporting m’a dit : ‘Désolé, madame, mais la place de votre fils est chez nous.’ Après trois mois, il avait fait le pas des provinciaux d’Anderlecht aux nationaux.”

Dennis Vercauteren, un des quatre fils de Franky, était son équipier. “Dennis était ailier droit, Nathan centre-avant. Ils étaient de bons amis. Nathan marquait énormément. Lille le voulait, mais on a décidé de rester à Anderlecht.”

La saison passée, il était monté au jeu trois fois: contre Saint-Trond (2 minutes), Gand (1 minute) et Lokeren (21 minutes). En Espoirs, il avait marqué 16 buts et délivré 8 assists .

En même temps, il avait réussi à l’école. “Il n’a jamais eu de problèmes à l’école”, sourit sa maman. “Mais l’année passée, il n’avait que 52 %. Avec tous ses entraînements, ce n’était pas évident.”

quid des sorties et des filles ? “Il a une petite copine, c’est normal. Mais des sorties en boîte, il n’en est pas question. Quand il y a une fête de famille, je le conduis et je vais le rechercher. Pour le reste, il reste toujours chez moi. Son papa est décédé quand Nathan avait 5 ans, et il est fils unique. Je le gâte donc. Comme les deux petits enfants de Dieu, son oncle.”