Philippe Collin : “Suarez, c’est la famille de Rensenbrink”

JEUDI, 25 AOÛT 2011, 10:09 - rsca1992
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Philippe Collin avait donné le feu vert pour le transfert : “C’est la classe pure, mais il doit sentir la confiance”



Anderlecht doit croiser les doigts pour Matias Suarez, les prochains jours.

S’il est entièrement rétabli de son problème à l’aine, le Sporting disposera d’un énorme atout face à Bursaspor et au Club Bruges. À Lokeren et à Bursa, Mati l’a joué façon extraterrestre, comme l’avait souligné Cheikhou Kouyaté.

Si on en croit Philippe Collin, l’homme qui a donné le feu vert pour le transfert (très complexe) de 2 millions, en 2008, on n’a pas encore tout vu de l’Argentin.

“À Belgrano de Cordoba, il évoluait seul en attaque, dans un rôle libre. Il devait tout faire seul. Et il le faisait. Il avait la vitesse, la technique mais aussi une excellente frappe. Son tir au but n’est pas encore celui qu’il avait en Argentine. Mais il va encore mûrir. Quand il a la confiance et qu’il est bien dans la tête, il est capable de tout faire.”

Collin n’est pas le premier à Anderlecht à le dire : “Il me fait penser à Rensenbrink. C’est la même famille de joueurs. Et c’était également quelqu’un qui devait se sentir bien dans sa peau pour pouvoir montrer tout son potentiel. Rensenbrink n’avait pas réussi à Bruges, et il lui a fallu une saison à Anderlecht pour s’adapter.”

Suarez n’a pas encore atteint son sommet, prétend Collin. “Le temps va le faire grandir. Il n’a toujours que 23 ans. Le jour où il mettra encore plus son corps, qu’il résistera mieux aux chocs et qu’il sera encore plus fort physiquement, il va devenir un tout grand. C’est le type de joueur que les gens aiment voir. Il a tellement de talent, qu’il peut réussir partout.”

Même en équipe nationale, Collin en est persuadé.

“Dans deux ou trois ans, j’en suis convaincu qu’il aura sa place. Physiquement, il est mature un peu plus tard. En Argentine, il y a deux sortes de joueurs. Ceux qui ont des racines espagnoles, italiennes ou allemandes. Comme Tevez, Biglia, Riquelme. Ils ont la mentalité européenne : ce sont des durs. Et puis, il y a ceux avec des origines indiennes, comme Mati. C’est la classe pure, mais il leur faut parfois un peu plus de temps pour se manifester...”




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