“Un truc pour les penalties : s’entraîner”

MARDI, 30 AOÛT 2011, 12:03 - rsca1992
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Les ex-spécialistes mauves – Vandenbergh, Zetterberg et Jestrovic – donnent leurs conseils aux actuels Anderlechtois



Trois penalties ratés sur cinq contre le Partizan. Trois ratés sur quatre cette saison, dont deux dans le même match, à Bruges ce dimanche. Mais que se passe-t-il avec les botteurs de penalties anderlechtois ?

Est-ce plus difficile de tirer des peno s en tant qu’Anderlechtois qu’en tant que joueur du Lierse, par exemple ? On a demandé à d’anciens grands spécialistes mauves – Vandenbergh, Zetterberg et Jestrovic – de donner des conseils aux prochains tireurs du Sporting.

1 Erwin Vandenbergh (au RSCA de 1982 à 1986)

“J’en ai raté quelques-uns mais pas beaucoup. Mon truc : l’entraînement. Ce sont des choses qu’on peut travailler. Placez des cônes à un demi-mètre du poteau droit et un à un demi-mètre du poteau gauche. Et frappez, frappez, frappez. Ceux de Jova et de Kljestan étaient mal tirés. À la bonne hauteur pour le gardien, et pas assez dans le coin.”

Autre conseil de Vandenbergh : ne frappez pas quand la faute a été commise sur vous-même, comme Jovanovic l’a fait. “C’était ma règle en or. Soit, on est légèrement déconcentré par la faute, soit on est un peu touché par le coup qu’on vient de se prendre. Et pourquoi ne pas examiner les coins choisis par ce gardien dans le passé ? Les gardiens gardent également des stats des botteurs.”

Et puis, il faut une hiérarchie. “Il faut un joueur fixe pour le donner. Et s’il ne se sent vraiment pas en confiance, il faut un numéro 2 et 3. Mais c’est quand même impensable que deux joueurs se battent pour le ballon, comme Jovanovic et Witsel au Standard...”

2 Pär Zetterberg (au RSCA de 1989 à 1991, de 1993 à 2000 et de 2003 à 2006)

“J’en ai raté deux, dont un contre le Standard. Mon conseil : rester après l’entraînement et en botter. Demandez à Herpoel, à Milojevic, à De Vlieger ou à Proto combien j’en ai donné. On ne naît pas tireur de penalties. Ce n’est pas durant un match qu’on doit se dire : ‘Tiens, je le donnerais bien’.”

Zett était le n°1. “Sauf à l’époque de Jestro. Là, on se les partageait. Les penalties les plus difficiles sont ceux comme à Bruges : quand il y a match nul ou quand on est menés. À 5-0, tout le monde sait marquer. C’est comme quand on le donne à l’entraînement.”

3 Nenad Jestrovic (au RSCA de 2001 à 2005)

“Dans ma carrière, je crois que j’en ai donné 35. J’en ai raté... un. Au Lierse. À cause du vent, le ballon est passé au-dessus. Un peu plus tard, on a reçu un second penalty, comme Anderlecht à Bruges dimanche. Je me suis emparé du ballon, même si Vercauteren faisait signe de la main que je ne pouvais pas le botter. J’ai évidemment marqué.”

Nenad Jestrovic avait également une astuce. “Vu que j’ai arrêté ma carrière – je suis agent de joueurs –, je peux le dire. J’attendais cinq secondes après le coup de sifflet de l’arbitre, pour que le gardien s’énerve. Puis, deux ou trois mètres avant que je ne frappe, il bougeait toujours. Je parvenais à bouger mon pied vers l’autre coin à la dernière seconde. Et je le mettais toujours à ras du sol. Ah! si j’avais encore été sur la pelouse dimanche passé... Mais Milan a réparé sa faute en fin de match, hein ?”




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