Les humeurs du Bomber

LUNDI, 11 DÉCEMBRE 2017, 02:39 - Bomber
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OPINIONS

J’ai bravé le froid, la neige et le verglas, je me suis tapé 310 kilomètres et me suis retrouvé dans un déluge qui m’a percé jusqu’aux os pour voir ça !
Comme me le dit un de mes amis, je dois être complètement maso.



Il est toujours délicat de réagir avec pondération après un match comme celui de ce dimanche soir contre Charleroi.

A « chaud », je n’ai pas hésité à publier sur Facebook que monsieur Visser (l’arbitre de la rencontre) aurait dû mettre les couleurs de Bruges pour venir arbitrer tant il était partial.
Propos injurieux ? Je ne pense pas, je dirais plutôt qu’ils sont caustiques et teintés de déception, d’amertume, de colère et de rage.
Propos excessifs ? En temps normal, j’aurais répondu par l’affirmative. Mon tempérament sanguin et la passion pour mon club m’ont déjà amené à dire ou à écrire en « live » davantage avec mes tripes qu’avec ma tête, mais un quart d’heure après le match, une fois la tension retombée, j’analyse les phases et décisions arbitrales avec lucidité. Je ne renierai jamais ce que j’ai pu penser à un moment, car ce serait intellectuellement malhonnête, mais je suis capable de revoir mon point de vue et de m’excuser, le cas échéant.
Pourquoi préciser « en temps normal » ? Parce que, à un moment, trop is te veel ! Si l’on comptabilise les cadeaux (penaltys, hors-jeux, agressions non ou insuffisamment sanctionnées) d'un côté et les sanctions injustes ou excessives de l'autre pour des faits similaires, on pourrait être en tête du championnat !

Oh, je sais, plusieurs parmi vous penseront que je délire, que j’ai fumé la moquette ou que je ne sais plus compter. Mais si vous inversez les décisions litigieuses, les Mauves totaliseraient plusieurs points d’avance sur les Blauw en zwart.
Il ne s'agit pas de jouer les Calimero à l’instar des pratiques d’un club que nous connaissons tous pour tenter de justifier une prestation une fois de plus indigne et désespérante, mais que l'équipe joue bien ou mal, que les options du coach soient bonnes ou catastrophiques, que Teo soit nul, que Deschacht fasse pitié ou que Stanciu cire le banc ne change rien aux faits : Anderlecht est constamment pénalisé par des décisions arbitrales alors que Bruges est outrageusement avantagé.
Tout arbitre, y compris les meilleurs, font des erreurs, c'est humain. On peut pester, râler, vociférer, mais cela a toujours fait partie intrinsèque du foot. Cette saison, cependant, c'est vraiment anormal de constater à quel point Bruges profite constamment des "erreurs" des referees alors que le Sporting en pâtit semaine après semaine.

Pour en revenir aux phases litigieuses de la rencontre de ce dimanche, sur le penalty sifflé pour les Carolos, il y a, selon moi, contact, mais pas faute. Et si même l'arbitre décide de siffler penalty, cela ne mérite jamais au grand jamais une carte jaune. La deuxième faute n'est pas une agression non plus, mais Deschacht se retrouve dehors. Et en fin de match, c'est Teo qui est exclu alors qu'il y a une faute, certes légère, sur lui. Rappelons-nous simplement que Monsieur visser est quand même l’homme qui a refusé un penalty flagrant à Zulte en tout début de saison, le 11 août pour être précis, lorsque les Flandriens recevaient leurs voisins de la Venise du Nord. Etrange, n’est-il pas ? Pour le moins interpellant, en tout cas !
Ceci dit, cela n’excuse en rien, par contre, le jeu anderlechtois qui est en-dessous de tout, catastrophique, minable, à pleurer. Néanmoins, c'est l'exclusion d’Oli qui fait tout foirer. Charleroi n'est plus l'équipe d'il y a quelques années. Ils ne sont pas deuxièmes pour rien. C'est une phalange hyper organisée, capable de garder un résultat. A 0-1 et à 10 contre 11, il devenait difficile d'inverser la vapeur avec la qualité de l'équipe actuelle des Zèbres.

Par ailleurs, permettez-moi d’affirmer ma déception par rapport à Hein Vanhaezebrouck. Quoi qu’en disent certains, on ne joue pas vraiment mieux qu’avec Weiler et il est trop facile d’excuser ses errements tactiques par le fait qu’il n’a pas choisi ses joueurs. Aucun entraineur du Sporting ne choisit ses joueurs depuis bien longtemps (à l’une ou l’autre exception près) et s’il y en a bien un qu’il aurait transféré, c’est Kums. Je ne veux pas tirer sur le pianiste et descendre le garçon, mais je n’ai jamais compris comment il avait pu remporter le soulier d’or. Ce n’est pas un mauvais joueur, mais c’est trop « juste » pour Anderlecht. Il est lent, s’arrête régulièrement de courir en situation de perte de balle et se révèle incapable de transcender l’équipe. Enfin, certains objecteront qu’aujourd’hui, il a enfin marqué un but !
Par contre, nous avons pu mesurer une fois de plus à quel point Kara est indispensable pour diriger la défense et combien Trebel est devenu important pour l’équipe. Sans ces deux-là, le Sporting a aujourd’hui le niveau d’un milieu de classement.

Allez, plus que sept fois dormir avant le topper. A moins d’un miracle, les Brugeois compteront 13 points d’avance dimanche prochain.
Puis, le vendredi 22 décembre, c’est Eupen qui sera invité au stade CVS. Ce jour-là, je travaillerai à Bertrix et je roulerai 450 kilomètres sur ma journée pour venir me les geler dans la tribune.

Que voulez-vous, on est supporter ou on ne l’est pas. Vous avez dit « maso » ?

 





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