
L’Union sourit et le Sporting pleure.
Le plus grave n’est pas l’élimination en soi, il y a eu des précédents par le passé, mais la manière.
J’ai souvent critiqué René Weiler, car le jeu qu’il prônait ne correspondait pas à l’ADN anderlechtois, mais au moins, il y avait des victoires à la clé. En tout cas, la première année.
j’étais très déçu lorsque Vanhaezebrouck a remplacé Frutos, car j’adore le grand Nicolas.
Je trouvais cette décision profondément injuste et inappropriée, mais beaucoup d’amis et connaissances me disaient que l’Argentin manquait d’expérience et que HVH était « le » coach qu’il fallait au Sporting.
J’étais donc déçu, mais je n’allais pas porter le deuil et je me disais que ce bon vieux Hein n’avait pas si mal réussi à Gand avant de sombrer. Mais n’est-ce pas le sort réservé tôt ou tard à l’immense majorité des entraineurs?
Bordel !, comme dirait ce cher Philippe Albert, nous sommes loin du compte.
Je ne voudrais absolument pas minimiser les mérites de l’Union qui a admirablement bien joué le coup, mais force est de constater qu’il y a quelque chose qui ne tourne décidément pas rond au RSCA.
L’arbre qui cache la forêt écrivais-je dimanche ! Pas un bouleau, hein (à ne pas confondre avec Hein) ! Un baobab !!!
C’est tellement bon de battre le Standard ! Mais, soyons réaliste, ce n’était pas un choc entre deux grandes équipes, mais une rencontre du niveau d’un Eupen-Mouscron.
Peut-on ressortir l’un ou l’autre joueur de cette mélasse de médiocrité ?
Honnêtement non, même si certains, tels Amuzu ou Najar furent passables sans être exceptionnels.
Quant à Saelemakers, il a trouvé le moyen se faire exclure en évacuant sa frustration de manière stupide sur un adversaire.
Makarenko a, une fois de plus, montré ses limites et Morioka a confirmé qu’il a certes de la technique, mais que son manque de vivacité l’empêche d’apporter ce qu’on est en droit d’attendre d’un meneur de jeu.
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Si l’on excepte la victoire chanceuse et sur le fil face au Standard, le bilan des dernières rencontres se solde par quatre défaites et un nul.
Je ne me souviens pas avoir vu un entraineur du Sporting survivre à un tel bilan, mais … tout a changé à l’ombre de Saint-Guidon.
Je l’ai déjà écrit et je le répète, il est trop facile de faire toujours porter le chapeau à l’entraineur, mais il est plus aisé également de virer une personne que toute une équipe.
Le football étant donc ce qu’il est, je pense que Marc Coucke doit trancher dans le vif. Hein n’est plus l’homme de la situation. L’a-t-il d’ailleurs jamais été ?
Le football stéréotypé qu’il propose ne surprend plus personne et il est viscéralement incapable de se renouveler.
A sa décharge, il y a vraiment un déficit cruel de talent dans l’équipe et, même s’il en est partiellement responsable par ses choix, ce n’est quand même pas lui qui évolue sur le terrain.
Allez, président, c’est plus facile de virer un seul homme que toute une équipe !