
Comme tout Hollandais qui se respecte, Max est plus volubile que De Wilde. J'ai parfois des difficultés à le comprendre, alors on passe à l'anglais. Pour le reste, les fondamentaux sont toujours les mêmes, explique Silvio Proto.
Ce qui a changé, c'est l'importance accrue de l'explosivité. Normal, dans la mesure où je dois quelquefois parer au plus pressé pour venir à l'aide de mes défenseurs. Il faut se hâter sur ces coups-là, sans quoi on s'expose au pire. A Courtrai, j'ai d'ailleurs failli le vérifier à mes dépens.
A 29 ans, j'entre dans mes belles années. Je reste sans doute sur ma saison la plus aboutie. Sans vouloir me pousser du col, j'ai été l'Anderlechtois le plus régulier en 2011-2012. Quelques-uns ont connu des périodes fastes. Je songe à Matias Suarez tout au long de notre parcours en Europa League ou à Dieumerci Mbokani lors des play-offs. Moi, j'ai été constant du début jusqu'à la fin. Pourtant, j'ai eu peur par moments. A Gand, au cours du premier tour, je me souviens avoir eu les jambes lourdes à l'échauffement. Pas moyen d'avancer ni de décoller. Et pourtant, après ça, je réalise un match-canon. Parfois, des choses dépassent carrément l'entendement.
Quel défi, pour toi, cette saison ?
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