Les humeurs du Bomber. Ne pas confondre journaliste et pisse-copie

OPINIONS

Marre, ras le bol de ces c... qui écrivent comme ils pissent et qui sont incapables de faire preuve de la moindre objectivité. 

Le rôle d'un journaliste digne de ce nom consiste à informer. 
Pour ce faire, il peut se fonder sur des recherches ou des documents existants ou procéder lui-même à des investigations. 

La plupart des gens ont leurs idées et leurs convictions, qu’elles soient philosophiques, religieuses ou politiques.
Quelles que soient nos opinions, il me parait indispensable de les exposer ou de les défendre avec un maximum d’objectivité. Bien sûr, l’objectivité en tant que telle n’existe pas. Cela doit rester un idéal à atteindre tout en sachant que c’est impossible.
Les personnes correctes et intellectuellement honnêtes s’efforcent de tendre vers cette inaccessible étoile, d’autres n’hésitent pas se montrer résolument subjectives et malhonnêtes.
Le plus insupportable dans tout cela, c’est celles-là présentent leur vision des choses comme s’il s’agissait de la seule et unique « vérité ».

C’est dans cette catégorie que se vautrent certains individus qui se croient journalistes alors qu’ils sont juste bons à se vautrer dans la fange et dans la médiocrité. Qualifier ces usurpateurs de journalistes est faire déshonneur à une profession réclamant intelligence, capacité d’analyse et talent en écriture.

Pourquoi m’excité-je de la sorte ?
Parce que, à l’instar de la plupart des supporters anderlechtois, je n’en peux plus de voir ces cancrelats démolir notre club sous tous les angles. Tout est prétexte à la critique vile et insidieuse. Coup après coup, ils s’évertuent (si l’on peut dire) à casser le Sporting morceau après morceau. Another brick in the wall aurait chanté Pink Floyd il y a 40 ans.
La goutte d’eau qui a fait débordé mon vase déjà archi plein fut la campagne visant clairement à priver Anderlecht de son seul et unique attaquant actuel.

Je suis loin d'être un fan d’Yvan Santini, mais ce n'est pas un joueur méchant alors qu'il prend énormément de coups.
Curieusement, la presse s’est quasiment fait unanime pour stigmatiser la « scandaleuse agression » dont Santini se serait rendu coupable sur Diaby.
Plus fort encore, un journal dont on se réjouirait qu’il vive sa Dernière Heure a détaillé les 10 plus mauvais coups du Croate. A en croire les faits énoncés, à l’exception d’un mauvais geste sur Timmy Simons alors qu’il évoluait au Standard, tous les coups vicieux de Santini ont été commis au cours de ses périodes courtraisienne et anderlechtoise.
A n’en pas douter, les effluves du bord de Meuse et l’ambiance toujours extrêmement fair-play de Sclessin auront eu sur lui un effet résolument positif.

Soyons justes, Santini aurait dû s’abstenir d’un tel geste et une carte rouge n’aurait pas constitué un scandale, mais l’honnêteté aurait consisté à ajouter qu’il s’est fait matraquer par Diaby durant tout le match et que son geste était plus proche d’une claque de gamine en colère que d’un crochet asséné par feu Mohamed Ali.
Et puis pourquoi s’acharner une fois de plus sur un joueur anderlechtois alors que, chaque semaine, des agressions caractérisées ne sont même pas évoquées.

En toute humilité, je pense faire davantage preuve d’objectivité dans mes commentaires alors que j’écris sur un site dédié au RSCA que bon nombre de « journalistes sportifs » censés être neutres.
Mais il est vrai que ceux-ci auraient davantage leur place derrière le but du Standard, affublés de leur écharpe rouge et blanc et une chope à la main, qu’en tribune de presse.