Les humeurs du Bomber. Bienvenue au roi d'Angleterre!

Lorsqu’il quitta Anderlecht, âgé d’à peine 20 ans, Vincent Kompany était encore un gamin prometteur.
Allait-il confirmer tout le bien que l’on pensait de lui ou allait-il sombrer comme tant d’autres avant lui.
Sa classe naturelle, sur et en dehors des terrains, engageait à l’optimisme et il ne nous a pas déçus.

Après 11 années passées à Manchester City, le petit prince de Bruxelles nous revient comme un roi d’Angleterre.
 

Ne lésinons pas sur les termes, le retour de Vincent Kompany, c’est le plus gros transfert du Sporting depuis l’arrivée d’Arie Haan en 1975, il y a 44 ans.
Le Batave avait signé au RSCA alors qu’il était détenteur de 3 coupes des champions avec le grand Ajax Amsterdam et finaliste de la coupe du monde 1974, stupidement perdue face à l’Allemagne alors que les Pays-Bas avaient, et de loin, la meilleure équipe.
Rassurez-vous, je n’oublie ni mon idole, Robby Rensenbrink, ni le génial Juan Lozano, mais ces deux joueurs d’exception n’avaient pas le palmarès de Haan ou de Kompany à leur arrivée à l’ombre de Saint-Guidon.

Ne boudons pas notre plaisir non plus, quel club belge pourrait imaginer, dans ses rêves les plus fous, transférer une authentique star mondiale, capitaine des Cityzens et sacré meilleur joueur de la Premier League 2011-2012.
je dois me tâter pour y croire, me pincer pour être sûr que je ne rêve pas.
Quelle nouvelle exceptionnelle pour clôturer la pire saison de l’histoire du RSCA.

Il y a quelques jours, j’éprouvais un sentiment mitigé ; je regrettais la perte du titre pour Liverpool qui le méritait amplement, mais j’étais extrêmement heureux pour Vincent qui, en marquant un but phénoménal, offrait le titre à ses couleurs.
J’étais loin d’imaginer le 6 mai dernier que le retour du fils prodige (et non prodigue) serait annoncé moins de deux semaines plus tard.

L’annonce de cette nouvelle remettra une grosse couche de baume sur nos cœurs de supporters meurtris après une saison atroce.

Welcome to your kingdom, Vincent!