Les humeurs du Bomber. Entre Boeren et Barakis! !

MERCREDI, 4 SEPTEMBRE 2019, 15:16 - Bomber
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OPINIONS

Étant donné que j'exerce un travail d’audit et d'inspection, mes journées sont souvent extrêmement longues et fatigantes. Il n'est pas rare que je démarre de chez moi vers 7h30, voire même nettement plus tôt, et que je réintègre mes pénates une douzaine d'heures plus tard. Bien souvent, il me faudra encore préparer la mission du lendemain et/ou répondre aux mails reçus au cours de la journée.
Vous l’aurez compris, je ne risque pas de sombrer dans l’oisiveté et si je veux passer ne fût-ce qu'une heure ou deux avec ma famille, je suis contraint de rédiger mes humeurs ou de publier les vôtres, chers supporters, aux petites heures de la nuit.



À un certain moment, ne disposer que 3 ou 4 heures de sommeil commence à laisser des traces indélébiles, a fortiori lorsque l'on n’a plus 20 ans.
Je suis donc obligé de prendre un peu de recul à certains moments si je ne veux pas y laisser la santé, voire davantage.
De plus, même si le foot et le Sporting occupent une part prépondérante de mon temps libre, j’ai d’autres centres d’intérêts dans la vie. Ainsi, du 23 au 25 août, je fus invité par un de mes meilleurs amis à un festival de rock dont il était l'organisateur. Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître tant pour la programmation que pour l’organisation, mais là n’est pas mon propos.

J’en reviens tout naturellement au foot, puisque ce très cher ami est un grand supporter du Standard. C'est un garçon intelligent et pondéré qui ne partage en rien le profil du Baraki que nous connaissons tous. Malheureusement, tous ses amis n'ont pas la même approche que lui et vous pouvez imaginer combien mes oreilles ont chauffé du vendredi soir au dimanche.

Habitant dans la province de Liège, comme les plus fidèles d’entre vous le savent depuis belle lurette, point n’est besoin d’un long discours pour exprimer à quel point une victoire contre le Standard revêt un parfum particulier au goût exquis.
Même si, pour des raisons personnelles, je n’ai pas pu fêter comme il se doit cette victoire avec mes amis chez notre Michou nationale, j’ai longuement savouré ce moment de pur bonheur en me délectant de la frustration de ceux qui avaient déjà préparé leurs sarcasmes à mon égard.
En ce qui me concerne, je me suis gardé de tout commentaire revanchard ou caustique qui aurait risqué d’engendrer des réactions épidermiques peu agréables et risquant rapidement de tourner au vinaigre.

C’est vrai que, pour une fois, les rôles étaient inversés. Le Standard caracolait en tête du classement alors que notre Sporting ne totalisait que deux maigres petits points après 5 rencontres.
Anderlecht a méritoirement gagné ce classico et n’a pas eu besoin de mettre le feu au stade ou de menacer des adversaires de mort pour arriver à ses fins.
Ah je les entends les Rouches qui insisteront sur le fait que leur club dispose encore d’une avance confortable de 7 points. C’est rigoureusement exact, mais que représente cet écart quand on sait qu’il faudra diviser les points par deux.

Encore conviendra-t-il de ne pas se louper dans les prochains matchs.
L’Antwerp s’est considérablement renforcé et le déplacement à Bruges ne s’assimilera certainement pas à une promenade de santé.
Bruges ! Club Brugge ! Les Blauw en Zwart !
Ah, ils doivent bien rigoler du tour pendable qu’ils ont joué à Michael Verschueren. C’est bien réalisé en termes d’efficacité, à la manière d’un … Sergio Ramos, certainement pas d’un Vincent Kompany.
Certes, le Sporting a soufflé des joueurs à des adversaires qui les convoitaient, mais, à ma connaissance, un joueur désiré n’a jamais dû être exfiltré de l’aéroport comme s’il s’agissait du tournage d’une scène de James bond.
Pas très classe, pas très éthique, mais c’est notre lot d’être entouré par les Boeren à l’Ouest et les Barakis à l’Est.





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