Les humeurs du Bomber. J'ai failli ronger mon divan!

OPINIONS La nuit dernière fut particulièrement courte. Deux heures de sommeil, ce n’est pas vraiment raisonnable, surtout lorsque l’on doit se farcir 300 bornes le lendemain et une très longue journée de boulot !
Je ne résiste cependant pas à vous faire part de mon humeur suite à la belle victoire en terres carolorégiennes, mais elle sera brève.
 

Cela faisait extrêmement longtemps que je ne m’étais pas autant énervé suite à une décision arbitrale.
Il y a 40 ans, j’argumentais déjà en faveur de l’usage de la vidéo pour assister les arbitres.
J’étais convaincu que le recours aux images pouvait réduire considérablement les erreurs du corps arbitral.
Il aura fallu patienter quelques décennies et attendre l’extinction de quelques vieux bonzes poussiéreux à la FIFA pour y arriver, mais c’est devenu une réalité depuis peu.
Bien sûr, et c’est heureux quelque part, il y aura toujours l’interprétation pour savoir s’il y a faute ou non dans certains cas, mais il est clair qu’une utilisation intelligente de l’outil a permis de réduire les erreurs.
C’est bien pourquoi, j’ai beau avoir revu la phase une vingtaine de fois, je ne peux pas comprendre quelle mouche a pu piquer Nicolas Laforge pour qu’il incite monsieur Alen à annuler le but totalement régulier de Nacer Chadli.

A vrai dire, près de 4 heures après la fin de la rencontre, mon cerveau et mes tripes continuent à se livrer un combat homérique. Sur le plan émotionnel, j’ai envie de hurler à l’injustice, voire même au complot et ce sentiment est renforcé par la fâcheuse impression qu’il est toujours particulièrement difficile pour le Sporting de s’imposer lorsque Laforge est au sifflet. Les cartes jaunes pleuvent comme la manne céleste et les phases litigieuses penchent généralement en notre défaveur. Vous pourrez me faire observer qu’il n’était pas sur le terrain, mais retranché dans la camionnette du VAR ce vendredi soir. Son intervention fut toutefois à la hauteur de ses prestations lorsqu’il arbitre Anderlecht. Ma raison, quant à elle, m’incite à penser qu’il ne s’agit que d’une interprétation contestable du règlement et que mon amour de la couleur mauve m’amène moi-même à manquer de nuances et d’objectivité.
Libre à chacun d’en penser ce qu’il veut, mais ma colère envers cette décision de l’homme à la camionnette ne s’est pas atténuée une fois mon calme retrouvé, même si je n’ose réellement envisager une volonté délibérée de nuire au RSCA.

Je sais qu’il y a encore « a long way to the top » et qu’il conviendra impérativement de confirmer après la trêve internationale, mais permettez-moi aujourd’hui d’être tout simplement heureux et de savourer cette victoire.
Oublions un moment les semaines de galère, les résultats déprimants et les errements de Kompany.
Je suis heureux pour Vincent, pour son staff, pour les joueurs, pour nous, les supporters, pour Michael Verschueren et j’ai même une petite pensée pour Marc Coucke que je n’ai pas toujours épargné, mais qui ne pouvait pas imaginer lorsqu’il s’est offert le RSCA que le cadeau serait empoisonné et qu’il lui vaudrait davantage de tracas et de déconvenues que de réussite et de bonheur.

Sur ce, je vous souhaite à tous un excellent weekend et n’oubliez pas que « WE ARE ANDERLECHT » !