“ Prendre place dans les tribunes d’Anderlecht, cela me procurerait un sentiment bizarre. Je vais repenser à tous ces matches lors desquels je n’étais pas dans les 18 à Anderlecht.”
Pendant sa dernière saison au Sporting, Iachtchouk se trouvait dans une situation comparable à celle-ci. “Il y avait quand même quelques différences. J’avais 28 ans, je ne pouvais donc en aucun cas arrêter ma carrière. Et si j’étais absent, c’était surtout parce que j’étais blessé. Je me rappelle un grand match où Vercauteren voulait me titulariser. Mais au dernier entraînement, je me suis déchiré un muscle, comme mon meilleur pote ici, Anthony Portier, contre le Club Bruges.”
En tout, Iachtchouk a joué dix ans au Sporting. Il a notamment marqué en Ligue des champions à Brême. “Et j’ai joué quelques matches – contre le PSV et à Kiev – lors de cette fameuse campagne 2000-2001. Quand je pense à ces résultats… Je n’ai plus jamais joué avec une paire d’attaquants comme Koller et Radzinski.”
Les parents de Iachtchouk – Rostyslav (65 ans) et Myroslava (59 ans) – travaillent encore à Anderlecht. Son papa est ouvrier – il entretient surtout les terrains – et sa maman lave les vêtements des jeunes. “Ils travaillent à Anderlecht depuis 1999. C’est la preuve qu’ils font bien leur boulot.”
(source Dhnet)
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