Armenteros : "la vie reste dure à Cuba"

Né en Suède, Samuel Armenteros n’oublie pas ses origines cubaines héritées de son papa, un musicien de salsa qui a rencontré la future mère de ses enfants en montant un groupe musical à Göteborg.


“J’ai encore de la famille sur l’île, explique-t-il. J’y vais régulièrement car c’est un endroit paradisiaque. Pour les vacances car c’est beaucoup plus compliqué d’y habiter.”
Sous le régime de Castro, Fidel, puis de son frère Raul, Cuba a beaucoup fait souffrir sa population. “Mon grand-père devait arriver à son boulot le matin à 6h. Il rentrait le soir à 18h épuisé. Il n’avait jamais de congé. Malgré tout cela, il avait tout juste de quoi nourrir la famille, dont mon père. Même aujourd’hui, la vie reste dure là-bas. La dernière fois que j’y suis allé, il y a un an et demi, j’ai laissé 1.000€ à ma famille sur place. Pour eux, c’est une somme considérable mais ça leur permettra de s’offrir un peu de plaisir. Je suis en tout cas heureux d’avoir pu grandir en Suède, un pays où, contrairement à ce que beaucoup de gens imaginent, les gens ne sont pas tous grands et blonds. J’en suis la preuve et Behrang (Safari) aussi.”

(source Dhnet)