Le match des Présidents !

Il est rare de voir Roger Vanden Stock s’énerver. Rôdé à l’exercice médiatique et à son lot de critiques, le tenancier de la maison mauve ne sort désormais de ses gonds que lorsqu’il s’estime victime d’une injustice éhontée.


Plus susceptible, Bart Verhaeghe peine parfois à cacher sa colère devant certaines situations. Dans le milieu de l’immobilier où l’homme continue aujourd’hui de mener diverses activités (Uplace), certains décrivent parfois un “ego surdimensionné”.
Alors que Bart Verhaeghe aura lui-même choisi Garrido ou encore sélectionné son directeur sportif Gretarsson après être descendu sur la Côte d’Azur sonder Eric Roy, Roger Vanden Stock aura pris l’habitude de déléguer à Herman Van Holsbeeck la gestion totale des transferts au cours des dernières années. Avec une confiance totale et une véritable amitié. Seule exception à la règle : Monsieur Roger se sera cet hiver impliqué personnellement sur le dossier de De Bock.
Les relations distantes entre Verhaeghe et Vanden Stock s’expliqueraient, selon certains de leurs proches, par la présence de Vincent Mannaert dans le clan brugeois. Passé par les jeunes d’Anderlecht mais aussi suivi de très (très) près par le Sporting avec l’idée de faire de lui le successeur d’Herman Van Holsbeeck, une fois ce dernier retraité, le manager actuel de Bruges se sera mis une bonne partie de la maison mauve à dos. Et certains de ses déclarations n’auront rien arrangé.

(source Dhnet)