Les humeurs du Bomber. Faute professionnelle ... ou pas !

VENDREDI, 13 NOVEMBRE 2020, 09:43 - Bomber
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OPINIONS

Pour la cinquième fois en 12 rencontres, le Sporting a perdu deux points précieux dans les ultimes minutes ce dimanche soir à Gand.
Admettons que cela puisse se produire une fois, voire deux, cela placerait le RSCA en tête de la Jupiler Pro League !



Ma dernière publication remontant au dimanche 25 mars, croyez-moi, j'avais envie de réagir dès la fin de la joute sur la terre des Buffalos pour vous faire part de ma très mauvaise humeur consécutive à cette énième perte de deux points, mais la méchante bébête, qui a commencé à m'affecter le 22 octobre, s'est montré extrêmement virulente pendant une dizaine de jours qui furent les pires de mon existence et qui m'amenèrent à passer quelques heures aux urgences où une inflammation des poumons fut diagnostiquée.
Une semaine plus tard et un solide traitement de corticoïdes et d'antibiotique, je commençais à aller mieux, mais dans un état d'épuisement intense tel que je n'en ai jamais connu précédemment.
Bref, je n'ai pas eu la force de tapoter sur le clavier dimanche soir. D'autant plus que me livrer à une réflexion me demande un effort de concentration particulièrement difficile.

Qu'est-ce que cela a à voir avec le foot me diront certains ?
Rien, je le concède, mais les habitués de cette chronique savent que je laisse de temps en temps mon esprit vagabonder dans des sphères très éloignées du ballon rond.
D'autre part, je pense qu'il est de mon devoir de vous mettre en garde et de vous inciter à la plus extrême prudence, car je peux vous assurer que j'ai passé une dizaine de jours d'enfer et lorsque l'on franchit la porte des urgences d'un hôpital, on se demande si on n'en ressortira pas les pieds devant.

Bon, ceci étant, faute professionnelle ou pas ?
Il est toujours extrêmement risqué de comparer le foot à une autre organisation humaine, mais il est certain que l'employé ou l'ouvrier qui reproduirait régulièrement la même erreur entraînant des pertes pour son entreprise aurait reçu son C4 depuis belle lurette.
Mais si l'on poursuit dans cette voire hasardeuse, on peut se demander qui serait sanctionné. Le chef d'équipe, l'ensemble de ses membres, les plus fautifs ?
En d'autres termes : Kompany ? Murillo ? Delcroix ? Les onze joueurs sur la pelouse ?
Difficile de se faire une idée juste de la question, mais il est certain que les fins de match deviennent un cauchemar pour l'équipe et pour les supporters qui se mettent à frémir à chaque perte de balle une fois que l'on entre dans les dix dernières minutes.
Il y a quelques années, la presse avait qualifié de Felice time les nombreux points arrachés par les Carolos dans les moments ultimes des rencontres, il serait vraiment regrettable que le Vince time devienne synonyme des points perdus par les Mauves en fin de partie.

On pourrait également se référer à l'histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein.
Qui, parmi les fans les plus optimistes, aurait osé imaginer un seul instant que notre club se retrouve en tête du classement après douze journées ?
Pourtant, loin de constituer une fiction romanesque, il ne s'en est fallu que de quelques minutes en trop à quelques reprises pour que cela ne devienne pas bien réel.
Il est d'autant plus décevant et enrageant de devoir faire le constat amer que le RSCA pointe seulement à la septième place au classement et que si la compétition s'arrêtait aujourd'hui, il ne participerait pas aux playoffs, ne lutterait pas pour le titre et ne serait pas européen la saison prochaine.
Certes, tout est encore jouable étant donné le nombre de clubs qui ne sont séparés que de quelques points, mais il est grand temps de resserrer les boulons et d'arrêter les conneries sans quoi nos mines seront une fois de plus décomposées en fin de saison.
A vrai dire, je pense qu'il ne manque pas grand chose pour améliorer les performances, mais il est grand temps que Kompany trouve une solution qui permette à l'équipe de pouvoir terminer un match sans devoir serrer les fesses.
La rencontre au Beerschot, face à un promu qui joue au football pour marquer des buts et pour faire plaisir au public, mais qui encaisse également à la pelle, constituera un test intéressant qui permettra d'y voir un peu plus clair avant d’accueillir le grand rival rouche à la maison, dans un stade qui devra malheureusement demeurer désespérément vide.

Bon, je vous laisse ! La fatigue embrume mon esprit et ma tête a été envahie par une douleur lancinante.
Saloperie de Covid !





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