Les humeurs du Bomber. Mes états d'âme!

DIMANCHE, 22 NOVEMBRE 2020, 16:37 - Bomber
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OPINIONS

Une fois n'est pas coutume, je vais réagir à chaud et ... brièvement à la prestation anderlechtoise sur le terrain du Kiel en terres anversoises.

 



Indigne, insupportable, dégoûté, exaspéré, déçu, triste, nostalgique et réaliste sont les termes qui me viennent directement à l'esprit.

Indigne, car il n'est pas normal que le Royal Sporting d'Anderlecht reproduise semaine après semaine (à quelques éclaircies prêt) un football de boutiquier sans âme, sans fil conducteur.
J'ai parfois ironisé à propos d'Alexis Saelemaekers en écrivant qu'il courait parfois comme un poulet sans tête. Aujourd'hui, j'ai la désagréable impression de voir une basses-cour de 11 volatiles sur le terrain.

Insupportable, car j'ai le sentiment funeste que le Sporting, « mon » Sporting s'enlise inexorablement dans un statut de club moyen et que plus le temps passe, plus il sera difficile de retrouver les sommets. Pour quelqu'un qui a eu la chance extraordinaire de connaître l'Anderlecht qui faisait trembler toute l'Europe et qui gagnait des coupes d'Europe, c'est de plus en plus dur.

Dégoûté, car, indépendamment de la faiblesse de la prestation des Mauves, Monsieur Boucaut a fait preuve de beaucoup de mansuétude à l'égard des Anversois qui cassait systématiquement le jeu.
Oh, ce n'était généralement ni méchant ni brutal et souvent à la limite de l'engagement toléré, mais néanmoins illicite.
Je ne jette nullement la pierre au referee, cela a toujours existé.
Pour mémoire, Fons Bastijns, le back gauche du FC Brugge « s'évertuait » à envoyer Robby Rensenbrink au tapis lors des confrontations entre les deux clubs, mais le maximum qu'il ait récolté, c'était une carte jaune pour fautes à répétition.
Certains appellent cela du professionnalisme, moi cela m'a toujours écœuré, mais puisque la tendance est de considérer cela comme normal, peut-être faudrait-il s'y mettre au lieu de balancer les adversaires comme des bulldozers ainsi Zulj et Lawrence l'ont fait.

Exaspéré par la mollesse du jeu, par cette impression que personne - pas même sur le banc - n'est à même de secouer le cocotier , d'insuffler la rage de vaincre, de mettre la pression sur l'adversaire.
Et désolé, Vince, mais à ce jeu-là, tu as été battu par knock-out par Hernan Losada.

Déçu tant par le résultat que par la manière, mais aussi de constater la faiblesse du niveau technique de nombre de joueurs actuels. Combien d'interventions approximatives, de passes ratées, de contrôles imprécis, de coups-francs bâclés, de corners mal tirés, de shots dévissés !!!
Et là, il ne s'agit pas de regretter un passé lointain. Comment se fait-il que des clubs comme Charleroi, OHL, le Beerschot, l'Antwerp offrent un niveau technique supérieur à celui d'Anderlecht.

Triste, car après la colère, la rage et la déception, il ne reste que les yeux pour pleurer cette ultime désillusion.
Je commentais ce matin sur Facebook qu'il était impératif de gagner, car, en cas de victoire, le Sporting serait troisième, voire deuxième si Charleroi perdait, mais qu'en revanche, une défaite serait synonyme de neuvième place virtuelle au classement.

Nostalgique, pour des raisons évidentes!
Et je ne me réfère pas uniquement aux golden seventies et eighties.
Il n'y a pas si longtemps, le RSCA pouvait encore aligner des joueurs tels que Boussoufa, Hassan, Biglia, Mbokani, Jovanovic, Pareja, Frutos,...
Depuis le départ de Doku qui apportait de la technique et de la fantaisie, c'est devenu Waterloo, morne plaine !

Réaliste, parce que malgré toutes les excuses que l'on pourra invoquer - les fautes à répétition des Anversois, un penalty léger, un manque de chance (sur le penalty ou le tir de Nmecha sur le poteau), l'absence de Trebel,... - le Beerschot mérite amplement sa victoire et c'est sans doute ce qui fait le plus mal.





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