Les humeurs du Bomber. L'Union fait la force!

OPINIONS

Que trouver de mieux que la devise du beau royaume de Belgique - ou à tout le moins de ce qu'il en reste - pour préfacer la Jupiler league, cuvée 2021/2022 qui débutera précisément par un derby inédit dans la championnat depuis la saison 1972/1973.

En espérant que le titre de ma prochaine humeur ne sera pas « l'Union fait la farce ! ».

A moins de 24 heures de la première rencontre du championnat, je dois reconnaître que l'inspiration n'est pas présente et que je dois me forcer à me mettre au clavier.
J'ai l'impression que des mois se sont écoulés depuis ma dernière humeur partagée avec vous et pourtant, après vérification, celle-ci remonte au 17 juin, soit il y a à peine un peu plus d'un mois.

Il faut dire qu'après nous avoir fait fait passer par toutes les couleurs de l'arc en ciel et tous les états d'âme, la défunte saison s'est achevée en eau de boudin lors des playoffs (si vous me permettez l'expression) après une fin de phase classique durant laquelle le RSCA nous avait enfin fait rêver et espérer une issue plus favorable.

Ensuite, il y eut l'Euro du désespoir après avoir été celui de tous les espoirs.
Trois semaines après l'élimination de nos Diables, l'amertume s'est atténuée.
Tout comme il y a trois ans en lors du Mondial, les Belges ne se sont inclinés que de justesse devant le futur vainqueur de l'épreuve.

Je n'ai malheureusement jamais eu l'occasion d'assister à aussi peu de rencontres, mais le hasard, doublé peut-être d'une dose prémonitoire, m'avait amené à suivre les premières rencontres de l'Italie et j'avais été enthousiasmé par la qualité du football développé par les transalpins dont j'avais fait mon favori pour la victoire finale.
La Squadra n'a pas volé ses lauriers même si j'ai regretté la Comedia del arte dont ont usé ses joueurs face à la Belgique et à l'Espagne.
Certains m'ont dit - parfois avec une certaine dose d'ironie - que « cela fait partie du foot ».
Cela ne fera jamais partie de ma conception du football, mais force est de constater qu'à ce jeu-là, mes conceptions me font plus ressembler au dernier des Mohicans qu'à un Avenger !

Dans ma dernière humeur, j'évoquais la perte des pions majeurs dans chaque ligne, Miazga, Sambi et Nmecha pour ceux qui ne verraient pas à qui je fais allusion, ainsi que la difficulté à leur trouver des successeurs de valeur.
Les transferts de Hoedt et Olsson devraient faire l'affaire étant donné le CV qui est le leur, mais à l'heure où j'écris ces lignes, la perle rare à la pointe de l'attaque n'a toujours pas été trouvée pour remplacer notre pépite allemande.
Quand on sait à quel point, il était difficile de trouver et de trouer les filets adverses l'année dernière, il y a vraiment intérêt à dénicher rapidement un vrai buteur, capable de surcroît de se fondre dans le collectif et le système de Vince the Prince.

Gageons que Peter Verbeke déploie en ce moment tout son art et son savoir pour trouver l'oiseau rare qui devrait permettre au Sporting de repartir instamment vers les sommets du paradis perdu.