
B comme béatitudes, bonheur, bienheureux, bienfait, bizounours, mais aussi malheureusement comme Brugge, Breydelstadion et boeren.
Les limites de l'indécence ont, une fois de plus, été franchies ce dimanche après-midi à l'occasion de ce que certains osent encore qualifier de match de foot.
La violence dans les stades n'est hélas pas un fait nouveau. Ceux qui, comme moi, ont assisté en direct au drame du Heyzel en 1985 gardent à vie des images d'horreur et se souviennent des 39 personnes qui décédèrent parce qu'elles étaient allées assister à une finale de coupe d'Europe.
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Le racisme ne connaît pas de limites et sévit partout, mais j'ai néanmoins l'impression funeste que les débordements commis par ces individus mononeuronaux se produisent en des lieux où fleurissent des idées extrêmes et nauséabondes, véhiculées par certains populistes qui attisent la haine de l'autre.
Rien d'étonnant dès lors à ce que des énergumènes peu instruits et frustrés se croient tout permis dans une société où un quart de la population flirte avec des idées qui connurent leurs heures de gloire dans les année30.
Il est grand temps que les hommes politiques flamands prennent leurs responsabilité.
Il est grand temps que la direction du Club brugeois (j'emploie délibérément l'appellation francophone en vigueur jusqu'en 1972) cesse de minimiser la gravité des comportements de certains de ses supporters et joueurs (allô, Noa Lang!).
Il est grand temps que l'Union belge intervienne avec fermeté et sanctionne durement ces attitudes détestables.