Walem : "Le RSCA n’est pas le favori"

INTERVIEWS Johan Walem a quitté son poste d'entraîneur de l'équipe nationale de Chypre car il était très usé au niveau émotionnel et psychologique, il a ensuite repris un nouveau challenge à Anderlecht en prenant la division féminine en main.
 

C'est Wouter Vandenhaute qu'il l'a contacté pour lui offrir ce poste alors qu'il pensait prendre du recul par rapport à la profession d'entraîneur, l'accord fut rapidement trouvé et il a fait son retour dans son club de cœur.
 
Son équipe est actuellement première au classement avec deux points d'avance sur OHL mais aussi un match de plus de joué. Il est convaincu que le championnat sera disputé jusqu'à la fin et il ne se voit pas comme un favori pour l'instant.
 
Le club est en train d'évoluer, la formation de jeunes joueuses est plus que jamais le credo de la direction. Il a découvert beaucoup de choses depuis qu'il est devenu coach de cette équipe, cela lui a ouvert l'esprit.
 
Il est arrivé à Anderlecht alors qu'il n'avait que 14 ans en provenance du rival le RWDM, il a été agréablement surpris par l'accueil qui lui a été réservé lors de son arrivée. La formation qu'il a reçue en tant que joueur et coach lui a permis de faire sa carrière.
 
Il a du patienter un an après avoir intégré le noyau A pour recevoir ses premières minutes sous la vareuse mauve, il a appris de grands joueurs en patientant ce qui est moins le cas à l'heure actuelle.
 
On lui reproche encore souvent son passage au Standard, lui ne regrette pas cette période de sa vie mais les résultats n'ont pas été à la hauteur ajoute-t-il. Son passage dans le championnat d'Italie lui a permis de grandir, il lui a permis notamment de s'affirmer.
 
Il avait une très bonne relation avec Roberto Martinez lorsqu'il était coach des Diablotins, il est persuadé que l'équipe nationale a un bel avenir devant elle.