Les humeurs du Bomber. La nouvelle dream team!

DIMANCHE, 3 AVRIL 2022, 23:41 - Bomber
Anderlecht-Online No Image Found

OPINIONS Certains me reprocheront peut-être un enthousiasme certes excessif, mais les combinaisons entre Lior, Sergio, Joshua, Christian et Yari m'ont rappelé par moment les mouvements entre Robbie, Frankie, Ludo, Arie et François.
 

J'entends déjà les réactions des anciens, dont je fais pourtant partie, « hé Bomber, t'as fumé la moquette ou t'as trop picolé ? », « faut pas pousser le bouchon trop loin ! », « ne mélange pas les torchons et les serviettes ! » ou « t'as plus toutes les frites dans le même sachet ! ».
Eh bien j'assume et je vous rassure, je n'ai ni fumé ni picolé, mais je me gave de bruffen et de paracétamol pour contrer une grippe apparue samedi matin et qui m'a valu de devoir assister au match dans mon divan plutôt qu'au stade.
Même si ma température corporelle s'est élevée, je n'ai pas joué au bouchon et je sais toujours faire la différence entre un torchon et une serviette.
Quant aux frites, je les préfère dans mon assiette que dans le sachet.

Même si de nos jours, la télévision permet de visionner maintes fois les mêmes actions sous tous les angles, rien ne vaut pour moi l'ambiance d'un stade en liesse.
Seuls ceux qui me connaissent bien peuvent imaginer à quel point je pouvais pester et rager de devoir suivre la rencontre à distance, mais la frustration s'est rapidement muée en enthousiasme au vu d'une rencontre débutée à la vitesse du son. Cela faisait une éternité que je n'avais plus vu le Sporting dominer outrageusement un adversaire comme il le fit ce dimanche. Charleroi n'en touchait pas une et était surclassé dans tous les compartiments.
Les statistiques affolantes confirmaient cette impression puisqu'après une demi-heure de jeu, les Mauves affichaient 88 % de possession de balle. Une performance qui ferait pâlir d'envie les Messi, Xavi, Iniesta à la grande époque du Barça.

Seuls manquaient les buts, car le 1-0 à la mi-temps pouvait laisser présager une catastrophe ainsi que cela s'est bien trop produit au cours de ces dernières années.
Et cette cata aurait bien pu arriver après la pause durant les dix premières minutes de flottement de la deuxième période. Il n'en fut heureusement rien et les velléités des Zèbres furent brisées peu après l'heure de jeu suite à une contre-attaque fulgurante conclue par une passe de génie de Kouame à Zirkzee qui trompait somptueusement l'infortuné Koffi.
A partir de là, les choses devinrent plus simples et Amuzu puis Murillo allaient sceller le score sur un 4-0 bien tassé.
Tout était bien qui finissait bien puisque cette victoire permet au Sporting de repasser La Gantoise tenue en échec au Cercle de Bruges. Seule ombre au tableau, la blessure de Vershaeren, mais elle ne serait pas trop grave aux dires de Vincent Kompany.

Alors ? Victoire somptueuse d'un Anderlecht qui renait de ses cendres ou énorme faiblesse des Carolos ?
Le débat est ouvert et j'avoue avoir été irrité par les commentaires de ceux qui ont uniquement souligné les déficiences de Charleroi.
La vérité se situe-t-elle entre les deux ?
En ce qui me concerne, je réponds NON de manière catégorique !
Est-ce dû à la chance d'avoir pu bénéficier des multiples replays de la télévision (merci Eleven 😊), mais j'ai vraiment été sublimé par les contrôles de balle, par les mouvements, par les déviations, par la qualité des passes de nos joueurs qui, pour la première fois depuis une éternité, m'ont rappelé les matchs phares des années les plus glorieuses du RSCA, car ce soir, Anderlecht fut réellement royal et même impérial.

Je ne m'emballe pas, je reste les pieds sur terre. Je sais que ce n'était pas le Real, le Bayern ou Liverpool en face, pas même le Club Brugge ou l'Antwerp. Je sais que notre équipe n'a encore rien gagné et que tout peut rechanger la semaine prochaine, j'ai conscience que si Gomes, Zirkzee, Kouame, Verscharen, Murillo quittent le navire à la fin de la saison, il faudra reconstruire à nouveau, mais je profite pleinement du moment et j'en profite, au passage, pour féliciter Vince the Prince que je n'ai pas toujours épargné.
Certains considèrent que quand les choses ne tournent pas comme il faut, c'est de la faute à Vincent que quand cela va bien, c'est en raison de la faiblesse de l'adversaire.
Je rétorquerai simplement que quand on a pris 19 fois les poteaux ou la transversale, c'est de la malchance et que quand l'équipe joue aussi bien que ce dimanche, c'est grâce au travail du coach.

Bonne semaine et vivement dimanche!
 



Ce n'est pas possible de réagir sur des articles pour le moment. Nous sommes en train de changer le forum. Un nouveau système sera bientôt en ligne.