Les humeurs du Bomber. j'aurais mieux fait de regarder un bon film!

DIMANCHE, 31 JUILLET 2022, 02:34 - Bomber
Anderlecht-Online No Image Found

OPINIONS Il était 21h30 lorsque j'ai lancé l'enregistrement du match de ce samedi après-midi opposant le Cercle de Bruges au RSCA.
J'étais particulièrement énervé lorsque j'ai éteint ma télévision près de 2 heures plus tard.
 

N'ayant pas pu assister en direct à la rencontre, j'avais prévu de la regarder à mon retour au bercail dans la soirée.
A partir de 16 heures, j'avais coupé tout contact avec l'extérieur afin de maintenir le suspense.
Mauvais présage, dès mon arrivée à la maison, mon fils me demandait de visionner le match rapidement, car il ne tenait pas à être réveillé par mes réactions.
Par expérience, je sais que dans ce genre de circonstances, il s'agit le plus souvent d'un mauvais présage et qu'il ne s'agira pas d'explosion de joie et de chants de, même si la remontée de 3-0 à 3-3, il y a quelques années à Arsenal, constitue l'exception qui confirme la règle.

De fait, il n'a pas fallu attendre très longtemps pour que je commence à pester puisqu'à la huitième minute, Ishaq et Verschaeren s'étaient déjà vu brandir un bristol jaune pour des fautes pas vraiment méchantes alors que les Brugeois pouvaient y aller gaiement sans être sanctionnés par monsieur Boterberg.
L'exclusion d'Ishaq à la 34ème minute allait faire monter ma tension artérielle en flèche.
Combien de fois n'ai-je pas râler parce que le VAR n'intervenait pas pour des fautes ayant échappé à l'arbitre, mais l'explication en est simple, les hommes en cabine ne peuvent interpeller leur collègue sur le terrain que si le geste illicite peut être sanctionné d'une carte rouge directe.
Si le geste du Nigérian mérite une « rouge », on peut en sortir sur tous les corners et arrêter les rencontres avant leur terme faute de combattants.
Faudrait arrêter de se gratter pour se faire rire, d'autant plus qu'en l'occurrence, la plaisanterie n'avait rien de drôle.
Je ne m'étendrai pas sur la suite durant laquelle Boterberg s'illustra par un arbitrage brouillon et incohérent avec en point d'orgue un carton jaune brandi sous le nez de Felice Mazzu en raison d'une rouspétance légitime sur le fond et qui ne me paraissait pas particulièrement véhémente dans la forme.
Quatre cartes jaunes et une rouge d'un côté, aucune de l'autre illustrent à merveille l'équité avec laquelle le ref siffla la rencontre. Certes, il peut arriver qu'une équipe sorte les couteaux alors que l'adversaire demeure correct, mais on était loin de ce cas de figure.

Je sais, d'aucuns ne manqueront pas de stigmatiser cette « humeur » en me reprochant mes critiques envers l'homme « en noir » comme on disait autrefois.
J'assume pleinement ma position et c'est le droit de chacun de ne pas partager mon avis.
Je tiens toutefois à préciser que mes critiques n'ont absolument pas pour objectif de mettre stupidement la responsabilité de la défaite sur le dos du directeur de jeu.
J'ai vu que le Sporting peinait à résister à la pression des joueurs du Cercle, j'ai constaté que la plupart des Mauves n'en touchaient pratiquement pas une, j'ai perçu cette incapacité à offrir une réplique valable à l'adversaire.
Avant l'exclusion d'Ishaq, ce dernier avait été catastrophique et parmi ses coéquipiers seuls Trebel, Silva et Amuzu émergèrent un tout petit peu du naufrage collectif, même si le dernier nommé rata l'immanquable.
Que penser de nos jeunes promesses Delcroix, Debast, Verschaeren et qu'ont apporté l'expérience de Raman et de Refaelov qui peinent à contrôler un ballon et qui sont devenus poussifs à en pleurer.

Et Mazzu dans tout cela ?
Je suis scandalisé par l'attitude de ceux qui « s'évertuent » déjà à le clouer au pilori.
Les mêmes sans doute qui encensaient Kompany quels que soient les résultats et la façon de jouer.
J'ai toujours estimé qu'il fallait juger Vincent sur son bilan de fin de saison. On peut estimer qu'avec une finale de la coupe de Belgique et une troisième place en championnat, l'objectif était atteint, mais les dirigeants en ont jugé autrement.
Il a néanmoins pu bénéficier de deux années complètes marquées par des résultats en dents de scie auxquels aucun autre coach du Sporting n'aurait jamais survécu.
Mazzu développe un autre style de jeu et la moindre des choses consiste à lui laisser un peu de temps.
Personnellement, à défaut d'avoir été une réussite, j'ai apprécié l'audace de ses remplacements.
A 10 contre 11 et en déplacement, Felice a fait des changements pour tenter de l'emporter plutôt que pour préserver le 0-0. Chapeau ! Cela n'a pas fonctionné, mais cela force le respect et c'est de bon augure pour l'avenir.
L'avenir, ce sera dès jeudi en Estonie, puis dimanche face à Seraing et il y aura vachement intérêt à jouer autrement !
 



Ce n'est pas possible de réagir sur des articles pour le moment. Nous sommes en train de changer le forum. Un nouveau système sera bientôt en ligne.