L’École des Fans - La prestation des Mauves sous la loupe de Kargamel.

VENDREDI, 19 AOÛT 2022, 11:00 - kargamel
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OPINIONS Kargamel vous propose ses cotations sans complaisance pour le match Young Boys Berne - RSCA du 18 Août 2022.
N'hésitez pas à les commenter et à nous transmettre les vôtres en cliquant sur « Juge l'équipe » dans la rubrique « Equipe » !
 

Van Crombrugge 8
Nouvelle clean-sheet du Capitaine qui s'est montré intraitable à la garde de notre coffre-fort. Son étanchéité a dû faire pâlir de jalousie les banques suisses les plus sécurisées et verdir de rage les helvètes qui rêvaient d'y faire un dépôt.

Debast 8
Proposer à 18 ans, une rencontre aussi solide et aboutie dans une défense sous pression relève réellement de l'exception. Il a tenu bon quand le foehn a soufflé le chaud en début de partie.

Hoedt 6,5
Ses interventions défensives ont été d'aussi bonne facture que ses longs ballons ont été catastrophiques. Il a toutefois parfaitement piloté les gamins une fois le premier quart d'heure passé. Le taulier, toujours bien placé, reste une sacrée montagne à dominer dans les sommets, même pour un passeur alpin.

Delcroix 7,5
Rigoureux, accrocheur et toujours à la bonne place ! En bon Saint-Bernard, l'homme qui tombe à pic a trouvé la sortie du tunnel suisse en ponctuant sa solide prestation d'un but qui vaut son pesant de lingots.

Trebel 7,5
Il a éclaboussé de ses qualités la pelouse en plastoc de Berne. La faute commise sur Adri après sa roulette zidanesque aurait mérité une punition sévère. Il reste à prier pour que son indisponibilité ne soit pas trop longue.  

Verschaeren 7
Bonne rencontre de Yari qui a réussi à faire parler sa technique dans un match où il était très difficile de le faire. A abattu un travail énorme dans l'entrejeu en avalant les kilomètres et en mettant le pied quand il le fallait. Le smoking n'était pas de mise alors il enfila son bleu de travail : Yari s'étoffe.

Arnstad 7,5
Touiti Rikiki, Maousse Costo ! Le cœur mis à l'ouvrage par notre roquet norvégien dans son combat avec les bouviers bernois force l'admiration et le respect. Élégant au ballon, il a affiché une maturité et une clairvoyance exemplaires.

Murillo 7
Très bon match défensif du Panaméen qui avait pourtant fort à faire avec l'Arlésienne connue à Anderlecht sous le nom d'Elia. Il a pris une carte jaune stupide mais peut-on vraiment lui en vouloir ?
Il a en tout cas parfaitement géré son bristol par la suite.

Amuzu 6
Sans avoir été le Pape du débordement, ses accélérations ont eût le mérite de ne pas permettre aux gardes suisses de passer une soirée tranquille. Il a beaucoup travaillé mais on attend plus d'un joueur à 10 patates.

Stroeykens 6,5
Après une première titularisation en championnat, Super Mario était cet fois adoubé devant l'Europe entière. Pas question pour autant de plier le genou. Peu servi en première armure, il a appelé tant et plus dans la profondeur et a répondu présent quand le Sporting a mis la pagaille dans la quiétude suisse.

Silva 6
Rencontre difficile pour le Portugais dont les activités de terroriste des surfaces étaient visiblement bien connues du département de la défense suisse. Malgré une garde très serrée, il réussit tout de même à se débarrasser de ses geôliers pour servir presqu'idéalement Stroeykens.

Kana 7
Chargé de remplacer Trebel à la pause, Marco s'est employé à maintenir le régime de l'équipe au même niveau. Par le biais d'un placement judicieux un peu plus en retrait, il a relevé le défi. Son engagement, son calme au ballon et la qualité de son passing ont fait le reste.

Raman 7
Son manque de puissance à ce niveau est flagrant mais il n'en a cure et se dépense toujours sans compter. Son centre parfait pour Esposito aurait dû lui valoir un assist et gonfler ses stats de supersub.

Sadiki 7,5 Le couteau suisse made in Neerpede n'a rien à envier à la franchise Victorinox ! Y-a-t-il quelque chose que ce gamin ne sache pas faire sur un terrain de football ? Calme au ballon, puissant, rapide et athlétique. Une petite merveille qui vaut déjà une montagne de Toblerone.

Esposito 5 Il a reçu très peu de temps de jeu mais il a suffi pour confirmer ses difficultés actuelles. Crispé, il s'est emmêlé les pinceaux sur une balle de 0-2. Espérons pour lui et pour le Sporting qu'il parvienne à émerger.

Olsson 3 Entré pour renforcer notre forteresse pour les derniers assauts, le Suédois a bien failli ouvrir une brèche fatale dans notre muraille. Une fois de plus tétanisé, il a non seulement manqué un contrôle facile à proximité de notre tour de guet mais il a enchaîné en déposant avec insistance son 44 fillette sur la cheville d'un assaillant suisse. Il aurait pu et dû voir rouge pour cette faute avec toutes les conséquences désastreuses qu'il vaut mieux ne pas imaginer. Inadmissible dans le chef d'un joueur chevronné. Une changement d'air s'impose.

Homme du match :  Le collectif. Mentions spéciales à Van Crombrugge et Debast.

Arbitrage de M. Stavrev : 2
Le referee est un bienfaiteur qui s'ignore. Il a rendu l'espoir à l'ensemble du corps arbitral belge en se montrant plus mauvais encore que ce que l'on voit trop souvent sur les pelouses de notre petit royaume.

Son patronyme à consonance soviétique laissait présager d'une répression sévère à la moindre contestation, fusse-t-elle justifiée.  Il n'a pas déçu.

Non content de laisser les joueurs suisses, plus inspirés par la boucherie Reinmans que par la douceur du chocolat Milka, matraquer impunément nos artistes, le triste sire se montrait intransigeant quand la victime lui signifiait énergiquement sa désapprobation.

Soyons de bon compte, il fut mauvais dans les 2 sens.

Si les charcutiers des Grisons auraient bien mérité de recevoir une avalanche de bristols, Hoedt aurait dû aussi recevoir son carton d'invitation à refreiner ses ardeurs.
Quant à Olsson, il aurait dû être renvoyé sur le banc qu'il venait à peine de quitter.

A sa décharge M. Stavrev nous vient de Macédoine, pas étonnant dès lors que son arbitrage soit aussi limpide qu'une salade de fruits.
 
 
Mazzù 8

Peu de gens auraient misé sur la composition qu'il avait en tête, la surprise du chef s'appelant Arnstadt.

Une surprise pouvant en cacher une autre, le Calabrais était forcé de revoir sa copie à quelques minutes du coup d'envoi, l'homme au soulier d'or étant contraint à l'abandon dans cette étape de montagne à laquelle participaient pourtant 10 maillots jaunes.

Felice avait ainsi choisi de meubler son entrejeu de joueurs vifs, à bas centre de gravité sur le synthétique de Berne. Bien vu !
Pour le choix des armes de ce duel entre pays neutres, Felice, le bien nommé, avait choisi à l'instar de Gimondi, la vitesse ; les Suisses avaient quant à eux opté pour la puissance et le Fendant.

Après un quart d'heure pour le moins confus et au cours duquel il était perceptible que le Sporting n'avait plus été présent sur la scène européenne depuis trop longtemps, le dispositif de Mazzu se mettait progressivement en place.

Le Sporting grandissait au fil des minutes jusqu'à prendre le contrôle des débats.

A l'exception d'un Hoedt, davantage gladiateur qu'esthète, la supériorité technique des Anderlechtois était patente et comme l'engagement des sporting boys ne montrait plus aucune faiblesse, les Hélvètes comprirent bien vite qu'ils étaient tombés sur un speculoos bien moins tendre à croquer qu'un cube de gruyère.

La blessure ou devrais-je dire, la mise hors-jeu scandaleuse de Trebel, aurait pu déstabiliser notre phalange mais le système bien en place ne pâtît pas de son remplacement par un très bon Kana.

Au contraire, dans un temps fort, le Sporting se montra létal au moment d'exploiter une des rares couques suisses.
0-1, Delcroix sans la bannière, merci, bon soir !

Il n'y avait plus qu'à faire le gros dos pour rentrer à Bruxelles avec le pactole.
Le power football peu inspiré des Bernois ne devait finalement produire que très peu de situations dangereuses que de toute façon, Captain Hendrik et ses avengers s'empressaient d'annihiler non sans parfois, un brin de réussite.

Mazzu, lui, avait fait les changements qu'il fallait, gérant l'essence alimentant le moteur mauve en bon consommateur expérimenté.

Avec 6 Neerpediens au coup d'envoi plus 2 entrés en cours de jeu, les young boys d'Anderlecht avaient fait le job.

Avec son Sporting en pleine crise d'adolesence, Mazzu étalait à la face de l'Europe le véritable trésor du RSCA.

Une bien belle façon de mettre en valeur tous ceux qui travaillent chaque jour d'arrache-pied avec une compétence exceptionnelle à former les meilleurs joueurs de notre championnat d'aujourd'hui et de demain. Big up à eux !

Quelle fierté pour nous les supporters que de soutenir un club avec une pareille identité.

We are Anderlecht !

Si on ne parle plus de process, il est bien à l'oeuvre et à plein régime !

Neerpede est un gisement, VK a extrait les premiers minerais et Mazzu est en train de les polir et de trouver d'autres veines afin que le Sporting brille à nouveau.
La promesse d'un éclat retrouvé suffira-t-elle à attirer d'autres joyaux dans notre écrin ?

Silva a déjà répondu favorablement à la question. Zz y réfléchit.

Plus que 6 fois à dormir avant the match of the year.
Rien n'est encore joué mais le bébé se présente plutôt bien.

Si on n'est pas battu dans notre antre, une grande célébration sera donnée à Saint-Guidon, la place De Linde en bruxelle déjà.

A nous les supporters de rendre la vie infernale à Elia et sa bande de brutes au Lotto Park.

A nos guerriers de replanter le drapeau mauve sur la carte de l'Europe en mettant par la même occasion celui des Young Bad Boys en berne pour un an !

Come On You Mauffffs !
 
Kargamel

 



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