Peiremans : "La culture de la gagne a disparu au RSCA"

INTERVIEWS Frederic Peiremans est arrivé au RSC Anderlecht en 1983 alors qu'il n'avait que dix ans. Il a quitté le Parc Astrid en 1998 pour prendre la direction de Charleroi où il a été prêté une saison avant de quitter définitivement les Mauve et Blanc pour Twente.
 

Il déclare que Zeno Debast et Julien Duranville sont les deux seuls jeunes à sortir leur épingle du jeu pour l'instant au RSCA, il regrette que l'on donne trop facilement de gros contrats aux jeunes qui n'ont encore rien prouvé.
 
Il prend l'exemple de Rayane Bounida qui a refusé de signer son premier contrat pro avec le RSCA car il souhaitait un salaire plus conséquent selon lui. Il souligne aussi que les plus expérimentés du noyau du RSCA n'encadrent pas comme ils devraient les jeunes mauves qui arrivent dans le noyau A.
 
Il ne croit pas que Wesley Hoedt ait les capacités de leader pour la défense mauve, il considère qu' Hannes Delcroix a plus de capacité dans ce registre mais encore faut-il qu'on lui demande de prendre ce rôle.
 
Il faut aussi prendre en compte qu'il ne faut pas griller les jeunes qui arrivent dans le noyau A, c'est peut être déjà le cas avec Marco Kana et Anouar Ait El Hadj ajoute-t-il. La culture de la gagne semble avoir disparu au RSCA affirme-t-il.
 
Il pense que Felice Mazzu était la meilleure solution après le parcours de Vincent Kompany, la blessure d'Adrien Trebel aura été le grain de poussière dans la mécanique qu'il avait mise en place.
 
Les finances du Sporting bruxellois sont telles que les dirigeants sont obligés de vendre régulièrement leurs meilleurs joueurs et ils sont incapables de garder un attaquant plus d'un an.

Il s'attend à un match fermé ce dimanche contre Charleroi, les deux équipes étant en manque de confiance. Il est d'avis que le RSCA peut encore accrocher le top quatre car la compétition est encore longue mais pour le titre cela semble trop ambitieux conclut-il.