Les humeurs du Bomber. Tout est perdu, même l'honneur!

LUNDI, 3 OCTOBRE 2022, 00:23 - Bomber
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OPINIONS La véritable phrase, attribuée au roi de France François 1er est "tout est perdu sauf l'honneur".
Mais quel honneur reste-t-il à cette équipe sans âme à l'image d'un club à l'agonie ?
 

Quels seront désormais les arguments de ceux qui réclamaient la tête de Vincent Kompany?
Ce que nous vivons aujourd'hui me rappelle mon analyse de la fin de la saison dernière.
J'estimais à cette époque que l'objectif fixé à Vincent avait été atteint. Une troisième place en championnat et une  de la coupe de Belgique dépassaient en effet les espérances du début de saison.

Je ne suis pas une petite souris, je ne suis pas en lien direct avec les dieux et je n'ai pas de boule de cristal, je ne saurai donc jamais qui de la direction ou de Kompany a pris l'initiative de la rupture.
Par contre, je sais aujourd'hui qu'il aurait fallu continuer l'œuvre entamée depuis 3 ans plutôt que de balancer le travail accompli même s'il y avait un goût de trop peu.
Les choses étant ce qu'elles sont, j'avais décidé de soutenir Mazzu totalement et j'espérais qu'il pourrait retrouver au Sporting la réussite qu'il avait connue à Charleroi et à l'Union.
Las! Après ce dimanche, le bilan est clairement catastrophique.

Je pensais vraiment que Mazzu pourrait insuffler sa grinta à cette équipe, mais cela semble peine perdue.
Que faut-il faire à présent? Virer Mazzu? C'est la solution de facilité, mais comme disait un ami de mon père, grand supporter des Zèbres par ailleurs, il est plus facile de changer un homme que 11.
Autrefois, quand un coach se plantait, il y avait Polyte Vanden Bosch (dont seuls les très anciens se souviendront), puis Martin Lippens et enfin Jean Dockx pour assurer l'intérim en conservant la philosophie du Sporting. C'était eux, les entraîneurs adjoints, les véritables piliers du club. Qui pourrait endosser ce rôle de nos jours ?
C'était également un temps où les entraineurs des autres équipes n'attendaient qu'un appel de la direction du Sporting pour répondre présent et reprendre le flambeau.
Vous en connaissez beaucoup aujourd'hui des coachs qui seraient tentés de rejoindre le bateau ivre anderlechtois ?
C'est vrai, il reste l'option consistant à aller implorer Franky Vercauteren à genoux pour qu'il reprenne l'équipe, mais je n'imagine pas l'ancien Petit prince du parc mordre encore à l'hameçon.
Dans ce contexte, je pense que liquider Mazzu ne résoudrait rien.
Il ne faut pas en faire le bouc émissaire, LE RESPONSABLE alors qu'Il dirige une équipe de crabes qui savent jouer au foot certes, mais qui ne mouillent pas leur maillot. Des gars qui jouent à la baballe et qui sont incapables d'aller au charbon et de donner leur vie sur le terrain.

LES RESPONSABLES sont davantage les dirigeants qui illustrent toute leur incompétence.
On pourrait en faire un film en s'inspirant d'un classique du réalisateur italien Sergio Leone : Le clown, l'homme de paille et le mathématicien.
Le premier s'est offert Anderlecht comme on s'achète un jouet.
Le problème, c'est qu'il a voulu démonter complètement son jouet pièce par pièce et qu'il s'est avéré incapable de le reconstruire.
Finissant par prendre conscience de son incompétence, il a demandé au deuxième de reprendre la présidence du club. Est-ce le nouveau Constant Vanden Stock, un homme visionnaire et imaginatif ? Nenni hein, comme on dit à Liège. L'homme se montre discret accorde peu d'interviews et considère qu'il faut garder son calme après une défaite là où Monsieur Constant aurait fait trembler les murs du vestiaire.
Notre troisième larron est un expert en sciences appliquées qui utilise les datas pour réaliser des transferts de joueurs qu'il semble n'avoir jamais vu évoluer sur le terrain. Serait-ce le nouveau Mister Michel ? Oufti crevé, comme on dit également à liège. Oser simplement la comparaison serait faire injure à feu Michel Verschueren.

Le club est exsangue financièrement ! La faute à qui ? Comment a-t-on pu en arriver là ?
Le Sporting d'Anderlecht, c'était une institution en Belgique, un produit de qualité renommé dans le monde entier.
Détrompez-vous, je ne vais pas rejouer le dinosaure qui évoquer les années 70 et 80 !
On ne va pas remonter à la nuit des temps, mais seulement de 10 ans. En 2012 ! Vous savez qui évoluait au RSCA à ce moment? Proto, Juhasz, Wasilweski Gillet, Kouyate, Biglia, Kljestan, Praet, Suarez, Bruno, Jovanovic, De Sutter, M'bokani,… ainsi que beaucoup d'autres joueurs de qualité.
Citez-moi 3 éléments du niveau de ceux que je viens d'énoncer ! Bonne chance !
Et pendant ce temps, les Brugeois peuvent se permettre le luxe de placer Lang, Buchanan et Yaremchuk sur le banc ainsi que Vormer en tribune.
Il existait autrefois un fossé entre le grand Anderlecht et le FC Brugge, c'est désormais un gouffre qui sépare le grand Bruges du minable Anderlecht.

La Belgique souffre sur le plan international, car c'est un petit pays ? C'est vrai
Il n'est plus possible aux clubs belges de rivaliser avec les représentants des grandes nations ? J'aurais répondu par l'affirmative jusqu'à cette saison, mais les prestations de Bruges et de l'Union prouvent le contraire.
Certains ricaneront s'ils sont battus cette semaine, respectivement face à l'Atletico Madrid et à Braga, moi pas. Quoi qu'il arrive, qu'ils persévèrent ou non dans leurs exploits, ils auront réussi à se sublimer, ils auront prouvé que rien n'est impossible et ils auront fait rêver leurs supporters.

Tiens, au fait, vous vous souvenez de la dernière fois que les Mauves vous ont fait rêver ?

 



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