Les humeurs du Bomber. Le beau jouet est cassé !

VENDREDI, 21 OCTOBRE 2022, 10:52 - Bomber
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OPINIONS Comment, mais comment a-t-on pu en arriver là ?
La perte du statut de grand club européen était inévitable à partir du moment où le business a pris totalement le dessus sur l'aspect sportif dans le monde du foot.
Gagner un titre sur deux en moyenne et réaliser l'un ou l'autre exploit européen était devenu notre quotidien, mais depuis 2017, le navire anderlechtois ne cesse de prendre l'eau de toutes parts au point d'en être arrivé à un naufrage complet.
 

Dans ma dernière chronique du 10 octobre, je vous confiais que j'en étais arrivé à éprouver un soulagement de ne pas être en Belgique le dimanche de la réception du Club Brugge, car cela me permettrait de ne pas assister à une raclée face aux champions de Belgique.
Mais voilà, ayant été plongé dans la marmite mauve à ma naissance, je n'ai pu résister et je suis parvenu à voir le match, au grand dam d'ailleurs de mon épouse.
Je vais peut-être en étonner plus d'un, mais je ne l'ai pas regretté.
Sincèrement, je pense qu'on aurait dû l'emporter ou, à tout le moins, ne pas être défait par des Gazelles qui n'obtinrent la victoire que parce que Hulk avait pris les traits de Simon Mignolet.

Presque tout le monde considérait ce fut néanmoins une défaite comme le match référence et qu'en jouant de la sorte sur la plaine du Gaverbeek, rien de fâcheux ne pourrait nous arriver face à la lanterne rouge.
Vous me croirez ou non, mais personnellement, je ne le sentais pas ce match facile placé un jeudi soir entre les affrontements contre nos rivaux éternels de la Venise du Nord et de la cité ardente.
Cette fois, c'est mon fils, demeuré en Belgique, qui m'a tenu au courant des nombreux faits de match qui ont jalonné la rencontre et j'ai réussi à en voir le résumé sur Auvio.
Ite missa est ! La messe est dite !

Que pourrais-je ajouter ?
Que les circonstances nous sont défavorables match après match ? C'est clair, mais ainsi va le foot.
Le spectacle était-il meilleur sous Weiler ? Certainement pas, mais le Suisse a disposé pendant des mois d'un tueur nommé Teodorczyk qui faisait la différence rencontre après rencontre.
Hier encore, le sieur Laforge a éclaboussé le stade de son incompétence (ou de son parti pris).
Je ne reviendrai pas sur ses interventions surréalistes concrétisées par des décisions ou absences de décision systématiquement à l'encontre du Sporting.
Quant aux conditions atmosphériques, elles étaient les mêmes pour tous les acteurs, mais il est vrai que des bucherons qui s'engagent sans retenue obtiennent plus de résultats que des danseuses de ballet.

Je ne me mêlerai pas aux luttes intestines entre ceux qui réclament la tête de Mazzu, responsable à leurs yeux de tous les maux et ceux qui souhaitent son maintien à tout prix.
Je répète ce que j'ai déjà écrit : il ne fallait pas se séparer de Vincent quand l'équipe remontait la pente même si c'était plus à l'allure d'une 2CV que d'une Ferrari. La direction a voulu engager l'entraineur de l'année, le coach gagnant, on voit le résultat, mais c'est elle la vraie responsable de cette mauvaise comédie dont Felice est le héros bien malgré lui.
Le mal est fait et il est profond. Vincent ne reviendra pas, pas plus que Franky jeté comme un malpropre à l'aube de la saison dernière.
Qui alors pour remplacer Mazzu ?
Je n'en vois qu'un qui a l'ADN du club, Nicolas Frutos, mais je sais que cet avis sera très controversé.
Quant à la presse, elle évoque la nomination de Robin Veldman, entraineur des RSCA Futur comme T1 du noyau A.
Un gars qui semble effectivement faire du très bon boulot, mais qui n'a aucune expérience de la D1.
N'en jetez plus, la coupe est pleine !

Pour moi, et cela aussi, je l'ai déjà écrit, le véritable responsable est le chef suprême qui dirige notre club.
Passons les cas de Vandenhaute et de Verbeke qui sont juste des employés, mais attardons-nous un instant sur l'homme qui fort du Sporting, celui qui détient la manne financière, j'ai nommé Marc Coucke.
Constant VDS avait le sang mauve, même s'il avait fait un passage éclair à Bruges.
C'était un chef d'entreprise qui avait dû quitter le foot en tant que joueur pour aller travailler durement à la brasserie Belle-vue.
Coucke est un parvenu qui a réussi quelques coups fumeux en affaires.
Pour lui, Anderlecht, c'était s'offrir comme jouet le plus grand club belge. Il a hérité (façon de parler!) d'un jouet abîmé (merci Roger et Herman) qu'il a complètement cassé en jouant à l'apprenti sorcier. Confié à des guignols incapables d'en apprécier la valeur, ce jouet se détériore de plus en plus et Coecke finira par le mettre purement et simplement à la poubelle.

Bon, il est 10h50, il fait beau dehors et je vais aller me balader pour tenter d'oublier.
Quel gâchis !
 



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