Les humeurs du Bomber. De Charleroi à l'écriture inclusive !

DIMANCHE, 13 NOVEMBRE 2022, 12:45 - Bomber
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OPINIONS Je voudrais évoquer succinctement quatre points en cette fin de matinée dominicale, quelques heures avant de prendre la route pour le stade Constant Vanden Stock, pardon du Lotto Park.
 

J'ai regardé Studio foot hier soir.
Ce qui s'est produit à Charleroi dépasse l'entendement.
Si la réaction des ultras anderlechtois à Sclessin pouvait se comprendre sans pour autant la trouver acceptable et encore moins légitime, celle de certains prétendus fans carolos est surréaliste. C'est du jamais vu !
Faire arrêter un match quand son équipe joue bien et gagne constitue, je pense, une première mondiale.
Les abrutis qui ont agi de la sorte ne réalisent même pas que si Bayat se tire, leur club est mort.
L'autre Sporting est un des rares clubs de Jupiler League qui peut s'enorgueillir de pouvoir présenter un bilan financier positif, ce qui est loin d'être le cas de son homonyme anderlechtois.
Il y a quelques semaines, j'ai entendu un débat entre un sociologue et un manager de foot. Ce dernier expliquait qu'il fallait absolument trouver une solution, car on a donné la recette à ceux qui veulent faire arrêter un match pour y parvenir très facilement.
J'ajouterai qu'il suffit que deux ou trois individus particulièrement mal intentionnés s'infiltrent parmi les supporters de l'adversaire de leur club pour mettre un terme à une rencontre au profit de l'équipe qu'ils supportent.
Comme dirait l'autre, y a un blème quelque part !

Dans un tout autre registre, je suis irrité par tous ces bien-pensants qui proclament haut et fort qu'il ne faut pas suivre la coupe du monde au Qatar.
J'ai déjà argumenté sur le sujet.
Dès l'annonce des coupes du monde en Russie et au Qatar, j'ai dit que c'était un scandale d'attribuer ces tournois à de telles nations.
Pas plus tard que ce matin, j'ai signé une pétition visant à obliger la FIFA à indemniser correctement les familles des esclaves décédés pour construire les stades au Qatar.
Mais critiquer et fustiger les supporters qui veulent suivre la compétition est scandaleux.
Je respecte totalement ceux qui ont décidé de faire l'impasse sur le Mondial 2022 et plusieurs amis ont décidé d'agir de la sorte, mais ce ne sont pas les supporters qui ont désigné un état intégriste, situé dans le désert, comme pays organisateur. C'est la FIFA.
Ce sont ses responsables corrompus ainsi que les personnalités politiques qui n'ont pas eu les c... de réagir qui sont à blâmer, pas les amateurs de foot déjà bien déçus de devoir suivre la compétition en novembre et en décembre.
Elles seront chouettes les festivités d'après-match sous la drache ou dans le gel.

Je n'ai pas commenté la qualification en coupe de Belgique au détriment du Lierse.
L'analyse que l'on peut en faire dépendra du fait que l'on veuille voir le verre à moitié vide ou à moitié plein.
A près des débuts encourageants, l'équipe est retombée dans ses sempiternels travers et il n'est pas glorieux d'aller chercher une qualif aux tirs au but face à un adversaire évoluant dans une division inférieure.
Ceci dit, les qualifications de Bruges, l'Antwerp et même de Genk ne furent guère plus glorieuses.
LE point positif est qu'Anderlecht semble avoir enfin vaincu le signe indien des tirs au but.
Il y a un an, les statistiques en la matière étaient encore catastrophiques.
Depuis lors, les Mauves l'ont emporté dans cet exercice face à Seraing, Berne et le Lierse en ne perdant que devant les Buffalos, mais c'était malheureusement en finale.  
Ce qui est particulièrement remarquable, c'est d'avoir été capables d'enfiler 8 tirs réussis d'affilée.
Je pense, d'ailleurs, qu'un 8-8 sans aucune tentative manquée n'a pas dû se produire fréquemment dans l'histoire du foot.
Ceci dit, hériter du RC Genk sur son terrain constitue le pire tirage au sort qui pouvait nous arriver.

Pour conclure, je ne peux m'empêcher de revenir brièvement sur les commentaires nombreux de ma dernière publication dans lesquels je me faisais allumer pour avoir usé de l'écriture inclusive.
Bien entendu, la plupart d'entre vous ne me connaissent pas personnellement, mais je suis romaniste de formation.
Très vite, je me suis détourné de l'enseignement pour intégrer un service d'audit et d'inspection au sein duquel mes collègues font régulièrement appel à moi lorsqu'ils hésitent sur la tournure appropriée à utiliser dans un rapport.
Lorsque je suis amené à relire un document rédigé par quelqu'un d'autre, je ne peux m'empêcher de transformer les abréviations et les répétitions, d'apporter des nuances et de modifier les tournures de phrase, ce qui a le don, j'en ai conscience, d'irriter les plus jeunes par ce qu'ils considèrent comme du purisme suranné.
Je dois être le dernier à être passé du « bonjour à tous » à un « bonjour à tou.te.s » que je n'apprécie pas particulièrement parce que j'en arrivais à être considéré comme un vieux macho réactionnaire.
Alors oui, à l'inverse de Felice Mazzu qui s'est acharné à maintenir une défense à trois, je préfère évoluer et ne pas mourir avec mes idées.
Par rapport à tout ce que nous vivons dans ce monde déboussolé, il n'est finalement pas si grave d'écrire tou.te.s plutôt que tous ou toutes et tous.
Bon dimanche à tous !!!!
 



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