L’École des Fans - La prestation des Mauves sous la loupe de Kargamel.

DIMANCHE, 15 SEPTEMBRE 2024, 12:08 - kargamel
Anderlecht-Online No Image Found

OPINIONS Kargamel vous propose ses cotations subjectives et sans complaisance pour le match RSCA – KVC Westerlo du 14 Septembre 2024.
N'hésitez pas à les commenter et à nous transmettre les vôtres  !
 

Coosemans 6 : En plus de trois arrêts déterminants en première mi-temps, Colin a aussi extrait le pruneau propulsé par Haspolat dans sa lucarne.  Hélas en vain. Sa défense, si on peut encore l'appeler ainsi, ayant affiché une passivité aussi coupable qu'inadmissible.
Sur le 1-2, l'amuseur publique commet sa 1ère bourde de la saison en effectuant une sortie qui avait toutes les allures d‘une chasse aux papillons désespérée.
Avant cela, il avait encore sorti un ballon qui prenait la bonne direction.
Malgré sa défaillance, il serait injuste de le décrier car il fut encore l'un des joueurs les plus en vue de la soirée. C'est dire…
 
Sardella 3: Catastrophique de bout en en bout. Aucun apport offensif.
Kiki nous a servi un cocktail d'approximations techniques et de marquages serrés à longue distance plutôt qu'à la culotte.
Le plus inquiétant est le manque d'intensité affiché sur les situations défensives.
A sa décharge, le Neerpede Boy a été abandonné par un Dreyer qu'on  a vu errer partout sur le terrain sauf sur son flanc droit.
A force de ne pas avoir grand-chose devant lui, Sardella n'en aurait-il pas déjà plein le dos ?
Sa façon de (ne pas) défendre sur le coup franc repoussé par Coosemans lors de l'égalisation campinoise relève presque de la faute professionnelle.


L'article continue au-dessous de l'annonce

Continuez à lire
Simic 5: A joué un match honnête compte tenu de son âge. Son engagement dans les duels reste irréprochable de même que sa motivation.
Par contre et même si ce n'est pas sa mission première, sa relance est faible et sans aucun apport, ce qui constitue probablement l'un des plus gros soucis de construction du Sporting actuellement.

Zaka 4  : Il a à charge de diriger la défense en mode patron par la rigueur, l'engagement et la prise de responsabilités.  
Mission non accomplie hier tant les Campinois se sont créés des possibilités.
Allo Jan,comment va ce tendon d'Achille ?

Augustinsson 4 : Mangé en vitesse sur son flanc, le Suédois a éprouvé toutes les difficultés du monde à contenir son opposant mais aussi à créer le danger lors de ses timides incursions.
Si sa bonne volonté est indiscutable, la quantité et la qualité ont fait défaut.

Leoni 4: Théo a beaucoup couru comme à son habitude mais footballistiquement, ce ne fut pas à la hauteur du kilométrage.
De nombreuses erreurs au passing et un manque de prise de responsabilités malgré l'un ou l'autre éclat. Chose plutôt rare, on l'a même vu se cacher par moments.
Son bonheur d'être sur la pelouse n'est plus aussi ostentatoire que dans un passé récent.

Dendoncker 7 : Première plus qu'encourageante de Leander qui doit déjà se demander dans quelle pièce il joue tant le Sporting a changé en 7 petites années.
Disponible et assumant ses lourdes responsabilités, il a clarifié bons nombres de situations et s'est infiltré à quelques reprises avec succès.
Son gros moteur fera beaucoup de bien au Sporting et probablement beaucoup de tort à Rits avec lequel il n'y a pas photo. Qui en doutait ?
A déjà dû reculer en défense centrale. Le noyau est paraît-il pourtant bien équilibré.

Verschaeren 5 : Pendant 15 minutes, on a retrouvé une plutôt bonne version de Yari.
Jouant vers l'avant et collé à la ligne de front, le petit lutin a mis toute sa vivacité au service de la recherche d'une faille. Plus le match avançait, plus il a reculé pour finalement disparaître.
 
Amuzu 5 : Très bonne première mi-temps de l'ailier formé à la maison. Dans tous les bons coups, même si ceux-ci ne furent pas légion.
A tout donné avec les qualités et les défauts qu'on lui connaît.
Son coup franc dans le money time est à ne montrer dans aucune école de football mais il pourrait inspirer quelques rugbymen en herbe, à l'instar de la faute qu'il a commise et qui est à la base de l'égalisation des Anversois.

Stroeykens 7 : Monté à la reprise en lieu et place d'un Vazquez dont on n'a pas trop compris la sortie (blessure ?).
Bien que l'un des rares bons anderlechtois depuis le début de cette saison, il a été, une fois devient coutume, invité par le grand stratégaire à prendre place sur le banc.
Le gamin n'est pas rancunier. Il s'est démené de la première à la dernière minute et fut récompensé en ponctuant de maîtresse façon une jolie combinaison.
C'est la 2me fois qu'il sauve ses couleurs in extremis et probablement un peu aussi, le scalp de celui qui lui fait si peu confiance.

Dreyer 2 : Catastrophique. Son positionnement sur le terrain était incompréhensible. On l'a vu à gauche, dans l'axe et même en pointe mais rarement sur son flanc droit.
A la mi-temps, j'ai bien cru que je le verrais aussi servir des pintes ou des hot-dogs.
Brouillon au possible, le fantôme de lui-même a aussi galvaudé une occasion 3 étoiles aux 6 mètres.
Côté travail défensif, demandez simplement à Sardella ce qu'il en pense.
Il ne doit toutefois pas trop s'inquiéter, son totem d'immunité est plus solide que jamais. Acier scandinave certifié.

Vazquez 5 : Le buffle argentin n'a pas ménagé ses efforts mais à l'image de son alter ego Dolberg, il est mis au régime sec sans ballon.
Difficile dans ces conditions de performer. Ne devrait-il pas signaler à ses équipiers qu'il est plutôt habile dans le jeu de tête ? Peut-être auraient-ils alors l'idée de centrer parfois en levant les yeux et le ballon.

Edozie 7: 30 minutes lui auront suffi pour rappeler à tous ce que l'on attend d'un véritable ailier au niveau. Percussion, dribbles, vitesse ! Véritable poison virevoltant pour l'équipe adverse.
Si l'arbitre avait placé le curseur des coups fourrés autorisés, un poil plus bas, Westerlo aurait probablement terminé à 10. Il y a donc de la lumière dans les ténèbres.
On ne comprendrait pas qu'il n'envoie pas Dreyer sur la banquette dès mardi prochain !

Ashimeru 6: Bien monté au jeu, le Ghanéen a cette tendance a accélérer le jeu par sa vitesse et ses transmissions verticales.
Il prend certes des risques qui peuvent parfois agacer.
Mais ne serait-ce pas l'un des remèdes possibles à notre impuissance à créer du danger ?
Oser n'est-il pas un préalable indispensable pour réussir ?

Angulo NC : L'équatorien a un pied dans la combinaison qui a conduit à l'égalisation. Il a donc fait son taf dans le peu de temps qui lui fut accordé.
 
Riemer 2 :

Dès la présentation des équipes, l'applaudimètre avait donné le ton.
Dendoncker remportait ainsi la palme de la tête et des épaules tandis que Riemer était copieusement hué par tout un stade visiblement lassé du Viking désabusé.

L'équipe alignée par le grand stratégaire n'avait surpris personne et certainement pas Timmy Simons.
Si la ligne arrière était conforme à la logique tant les alternatives y sont inexistantes ou presque, le compartiment médian était enrichi de la présence de Dendoncker au détriment d'un Rits prié de retourner dans l'ombre pour cette fois ne pas y travailler.
La copie rendue par Leander lui a donné raison sur ce premier point.

Pour animer les offensives, Amuzu reprenait son poste sur la gauche de plein droit alors que les indéboulonnables Verschaeren et Dreyer répondaient encore présents, du moins sur la feuille de match.
Dolberg, déclaré inapte pour le service en last minute, était remplacé par Vazquez, la seule autre  pointe disponible d'un noyau pourtant censé batailler sur 3 fronts cette saison.
Cherchez l'erreur pour autant qu'il n'y en ait qu'une.

Stroyekens était une nouvelle fois le dindon de la farce alors qu'Edozie était prié d'observer les titulaires à l'œuvre. Il a été servi.

Le premier quart d'heure, s'il ne fut pas générateur d'un irrépressible torrent de sueurs froides pour Bolat, peut être qualifié de bonne facture.
Les intentions étaient louables et d'ailleurs louées par un public mis en appétit.

Après 15 minutes, ce Sporting, plutôt entreprenant, était récompensé par un but chanceux que le journaliste Ric Hochet lui-même aurait probablement apprécié.
La soirée commençait bien.

Pourtant, loin de libérer les acteurs et de les engager sur la voie d'un succès tout en maîtrise, ce coup favorable du sort les plongea dans une léthargie aux airs de déjà vu et même trop vu.
Westerlo prenait ainsi le jeu à son compte et se montrait dangereux à plusieurs reprises, Coosemans étant largement mis à contribution jusqu'à l'égalisation 100x méritée.
Un remake en somme de la rencontre face à OHL.

La seconde période repartait sur les mêmes bases malgré des changements dont on eut peine à saisir le fil conducteur.
Riemer  allait même jusqu'à nous gratifier de la présence de 4 ailiers sur la pelouse : Angulo, Amuzu, Edozie et Dreyer.
Je serais d'ailleurs curieux de connaître les consignes dispensées à ces joueurs…

Dreyer, l'indispensable par exellence, survivait une fois encore aux 97 minutes sur la pelouse.

Foket quant à lui n'eût pas même voix au chapitre malgré un Sardella calamiteux.

Heureusement pour Riemer, toujours inséparable de sa patte de lapin, Stroeykens effaçait d'un joli geste la défaite que se profilait.

Malheureusement pour celui qui occupe le poste de T1, au moins sur le payroll, les fans n'étaient pas dupés par le sursaut.
Après avoir salué comme il se doit, Dendoncker pour son retour et sa prestation réussie, les tribunes se fendaient, once again,  à l'unisson, de ce qui risque bien d'être le tube de l'automne : Riemer Buiten !
 

Il faut bien dire qu'après 8 rencontres disputées cette saison, coupe d'Europe comprise, le Sporting du Danois ou plus exactement le nôtre, enfile les prestations indignes comme des perles sur leur rang.
Pourtant, si le Sporting remporte son match de retard contre Genk ce mardi, il sera seul aux commandes de la Jupiler League.

Hallucinant !

Est-on dès lors en droit de se plaindre ?
Les réceptions de Genk, Charleroi et Ferencvaros sous une prochaine huitaine, devraient constituer une réponse factuelle à la question.
 
La rupture entre le coach et les supporters semblent en tout cas d'ores et déjà, si pas consommée, bien entamée et il faudrait presque un miracle pour que la messe donnée exceptionnellement ce mardi soir, soit celle de la grande rédemption.

Il serait pourtant injuste de faire porter le chapeau des reproches sur la tête du seul coach, le pape Fredberg avec son oreillette et son mercato agressif, méritant lui aussi d'être orné de la mitre des  responsabilités.

S'il n'y a pas de Laurel sans Hardi, il ne devrait pas y avoir de Brian sans Jesper.

Le premier duo cité, au moins, faisait rire là où la vie de Brian est sans doute bien moins hilarante que ce qu'en disaient les Monty Python.

Mais nous n'en sommes pas encore à pleurer. Pas tout à fait.

Il paraît que la foi soulève des montagnes.
Il en faudra beaucoup pour surmonter le terril limbourgeois.
Saint-Guidon, au charbon !
 
COYM
Kargamel