INTERVIEWS Wouter Vandenhaute, président du RSC Anderlecht, fait le bilan de ses cinq années de présidence et partage sa vision pour l’avenir du RSCA. "Enfant, j’étais dans le bloc Q à l’époque, au stade Émile Versé –, là où se trouve aujourd’hui la Mauves Army." raconte l"homme fort des Mauve et Blanc.
Bien que déçu du résultat en finale de la coupe de Belgique contre Bruges, Vandenhaute reste optimiste et motivé, estimant que le RSCA est sur la bonne voie.
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Continuez à lire "J’étais déçu du résultat, mais pas de ce que nous avons montré. Je me suis levé lundi matin plein d’énergie et d’enthousiasme."
Il souligne les progrès accomplis depuis son arrivée en 2020, alors que le Sporting était en grande difficulté financière et organisationnelle.
"En 2020, après deux années d’un rachat raté, Anderlecht était pratiquement en faillite. Marc Coucke était en litige avec les propriétaires précédents, le conseil d’administration et les actionnaires étaient diamétralement opposés. Alors que certains envisageaient des solutions telles qu’une structure multiclubs, j’ai dit non. Et je suis le seul à être venu avec un plan concret pour sauver le RSCA. Cinq ans plus tard, nous sommes redevenus un club moderne du top belge."
Vandenhaute ambitionne de rendre Anderlecht à nouveau compétitif au niveau national et européen, en visant à terme un titre tous les deux ans.
"Tim Borguet comme nouveau CEO Sports , Olivier Renard directeur sportif et Thibault Dochy directeur technique : c’est le trio qui doit nous ramener au sommet de la hiérarchie, sans oublier le rôle important de Peter Verbeke au niveau du recrutement des talents et de l’Académie."
Il reconnaît une fracture avec une partie des fans qui le critiquent mais insiste sur sa détermination à poursuivre le travail pour redresser Anderlecht
Son message est clair : Anderlecht a le potentiel pour redevenir numéro un en Belgique, mais cela nécessitera du temps et un travail acharné.
