Plus de 3 heures après la fin du match entre l'Union et le Sporting, la rage, la déception et l'amertume sont les sentiments par lesquels je suis passé successivement au cours de la soirée. Dès la fin de la partie, je voulais me mettre au clavier, mais la colère était telle que j'aurais été incapable d'écrire avec nuance et discernement. Lorsque j'ai débuté cette bafouille, je voulais m'efforcer d'être nuancé et puis j'ai tout effacé, car une fois n'est pas coutume, j'ai envie d'exprimer la rage que j'éprouve sans édulcorer mes propos, sans censurer moi-même des termes qui pourraient être considérés comme excessifs et en faisant fi de ma bonne éducation.
J'en ai plein le c… de nous voir couillonner par des champions du sifflet justes bons à faire étalage de leur incompétence ou de leur volonté délibérée de nuire au RSCA. L'arbitrage du sieur Brisard nous avait déjà été préjudiciable lors de la joute allée contre l'AEK Athènes, mais la manière avec laquelle Vergoote (non, je n'ai pas envie de l'appeler Monsieur) a dirigé la rencontre de ce dimanche est franchement dégueulasse. Je sais que le rôle du referee est difficile et souvent ingrat. L'arbitre peut être dans un mauvais jour, comme cela nous arrive à tous dans notre profession, mais il y a quand même des limites qui ont franchement été dépassées.
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Continuez à lire Qui est le plus agressif dans les duels ? L'Union ou le Sporting. Tout observateur sensé sait que les Unionistes pratiquent un football très engagé et que chatouiller les chevilles des adversaires est monnaie courante de leur part. On ne peut donc que s'étonner de la répartition des cartes jaunes sur un score de 6 à 1 pour les Mauves, le tout agrémenté de 2 seconds bristols jaunes, évidemment synonymes d'exclusion. Soit ! Certains n'hésiteront pas à me rétorquer que les Saint Gillois sont plus malins et plus professionnels.
Ce qui me dérange ou plutôt ce qui me fait dégueuler pour l'exprimer crûment, c'est qu'il y a eu au moins trois phases litigieuses dans le rectangle de l'Union sans que l'arbitre ni le VAR n'interviennent. C'est qu'il y a eu des provocations constantes des visités et ce en toute impunité. C'est, surtout, que cette crapule finie de Burgess peut se comporter comme un véritable truand sur un terrain avec la bénédiction des directeurs du jeu quels qu'ils soient.
Depuis longtemps, Sergio Ramos symbolise ce que j'exècre au plus haut point dans le foot (la brutalité, la provocation, la manipulation, le jeu d'influence,…), mais Burgess cumule les côtés pervers de l'espagnol sans en avoir les qualités footballistiques indéniables.
Pour en revenir à Vergoote, malgré ma colère, je ne peux me résoudre à accuser un homme sans preuve et je préfère voir de l'incompétence plutôt que de la malveillance dans ses décisions illicites. Je suis évidemment déçu par le résultat, mais au risque de ma faire lyncher, j'estime que le RSCA aurait pu revendiquer au moins le match nul au vu des événements.
Le problème, c'est que depuis 8 longues années, il manque toujours un petit ou un grand quelque chose pour redevenir un club dominant au niveau national. Il y a clairement quelque chose qui ne tourne pas rond et il n'y aucune vision à long terme.
Changer sans cesse d'entraineur et de directeur sportif ne permet évidemment pas d'avoir une politique à long terme étant donné que chacun vient avec ses idées. Qui est responsable ? Hasi ? Renard ? Vandenhaute ? Coucke ? Chaque supporter ou presque croit détenir la vérité sans connaitre le dessous des cartes. Je l'ai déjà exprimé, j'étais déçu de l'éviction d'Hubert au profit de Hasi, même si je pouvais comprendre la volonté de la direction de provoquer un choc psychologique dans l'espoir de remporter la coupe de Belgique.
L'objectif n'ayant pas été atteint, pourquoi conserver le même coach ? Probablement parce que l'Anderlecht de 2025 ne peut pas s'offrir un type renommé internationalement et que la direction devait craindre une nouvelle aventure avec un entraineur débutant.
Faut-il dès lors virer Hasi maintenant ? SI c'est pour trouver mieux, oui. Si c'est pour mettre à la tête de l'équipe un gars inexpérimenté, non. In fine, après la rage et la déception subsiste une certaine amertume, un vague à l'âme pesant et déprimant, une impression de perpétuel recommencement.
Enfant et adolescent, j'ai connu un Anderlecht qui gagnait des coupes d'Europe. Adulte, j'ai connu un Anderlecht qui gagnait le titre national un an sur deux en moyenne.
Aujourd'hui, j'en suis arrivé à me demander si, avant de disparaitre, je verrai encore un jour Anderlecht gagner la coupe ou le championnat.
