
INTERVIEWS - AUTRE Ce dimanche, le Lotto Park s’apprête à vibrer au rythme du Clasico belge, mais avec une nouveauté qui fait autant frémir qu’espérer : le retour des supporters du Standard à Anderlecht. Une première depuis décembre 2023, date à laquelle les débordements avaient contraint les autorités à bannir les fans visiteurs pour le reste de la saison. Deux ans plus tard, le rideau se lève à nouveau… mais pas sans filet de sécurité.
680 voix pour faire renaître la rivalité
Ils seront 680. Pas un de plus. Les supporters liégeois, longtemps privés de déplacement, retrouveront les gradins adverses dans un format réduit, encadré, presque sous cloche. Exit les 1 000 places habituelles : la commune d’Anderlecht impose une zone tampon de deux blocs vides, comme un cordon sanitaire entre passion et provocation.
Un déplacement sous contrôle
Les autorités locales qualifient ce match de “test grandeur nature”. Le bourgmestre Fabrice Cumps l’a dit sans détour : “On garde notre cœur serré et on espère que tout restera calme.”
Des clubs sur le fil
Du côté du Standard, la frustration est palpable. “Un Clasico sans visiteurs n’est pas un vrai Clasico,” clame Pascal Beuckelaers, porte-parole des Rouches. Mais l’espoir d’un retour à la normale lors du match retour à Sclessin reste suspendu au bon déroulement de cette rencontre.
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Un Clasico à haut risque… mais à haute valeur symbolique
Au-delà des trois points, c’est une bataille pour la confiance qui se joue ce dimanche. Celle des autorités, des clubs, et surtout des supporters. Car si le football est une fête, il ne peut l’être sans respect mutuel. Le Clasico retrouve ses couleurs. Reste à savoir si elles brilleront… ou s’embraseront.
Source: HNB