INTERVIEWS Ce dimanche, le Lotto Park vibrera au rythme du clasico entre Anderlecht et le Standard. Un choc toujours électrique, mais cette fois avec une nouveauté qui réjouit tous les amoureux du ballon rond : les supporters visiteurs sont enfin de retour après deux ans d'absence. Besnik Hasi, coach du RSCA, ne cache pas son enthousiasme… et sa prudence.
« Tous les fans ont intérêt à ce que l'ambiance reste saine », glisse-t-il, conscient que le moindre débordement pourrait faire reculer cette avancée.
Un match à part, peu importe le classement
Pour Hasi, ce duel dépasse les enjeux sportifs : « Peu importe la position au classement, un clasico reste une guerre de nerfs. J'ai vécu les test-matchs pour le titre, c'était du football à couteaux tirés. » Cette intensité, il veut la retrouver sur le terrain, mais pas dans les tribunes.
Réaction attendue après OHL
Le nul contre OH Leuven (1-1) a laissé un goût amer. Manque de créativité, fatigue post-Gand… Hasi ne cherche pas d'excuses mais veut une réaction : « On doit faire mieux. Stroeykens et Hazard nous ont manqué, mais on doit trouver des solutions. »
Confiance et reconnaissance
Luis Vazquez traverse une période difficile, mais Hasi le soutient : « Ce n'est pas juste de pointer du doigt un seul joueur. L'ensemble du secteur offensif doit faire mieux.» Il souligne aussi la patience du public anderlechtois : « 15 points sur 27, ce n'est pas suffisant. Nos fans méritent qu'on leur rende quelque chose. »
Un public fidèle, une pression positive
Malgré sept années sans trophée, le Lotto Park reste plein. « Ce public est exigeant, mais incroyablement fidèle. Chapeau à eux. C'est à nous de leur offrir du jeu, des victoires, des émotions. »
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