
INTERVIEWS Six ans après avoir été propulsé comme héritier de Kompany, Marco Kana renaît de ses cendres. À 21 ans, le défenseur bruxellois est redevenu un pilier d'Anderlecht: 19 matchs, 1523 minutes, et une confiance retrouvée. Il est clair : “Je me sens bien, physiquement, mentalement, techniquement.”
Besnik Hasi, le déclic
Sous les ordres d'un coach cash et ambitieux, Kana s'est libéré : “Hasi croit en moi, ça change tout.” Mais il le martèle : “Je ne suis pas un joueur de Hasi. Je suis Marco Kana. Je dois prouver à chaque coach.”
Leader dans l'âme
Capitaine dans l'âme, membre du conseil des six, il veille sur le vestiaire : “J'aime la responsabilité. On est des potes, on s'aide mutuellement.” Même en galère, il n'a jamais lâché : “Je suis croyant, j'ai changé mon regard sur la vie. Je suis là pour un but.”
Objectif Topper
Ce dimanche, place au choc face à Bruges. Kana est clair : “Je veux gagner. Nos stats sont mauvaises contre le Club, mais on veut redevenir le n°1.” Il rappelle fièrement : “34 titres, 9 Coupes… Anderlecht, c'est le plus grand club belge.”
Le Professeur
Surnommé “Le Professeur” pour son cartable et ses conseils tactiques à 17 ans, il lit en anglais, écoute des sons binauraux avant les matchs, et rêve d'un monde meilleur… peut-être en politique un jour.
Crésus, le futur ?
Son petit frère Crésus, 13 ans, fait déjà parler de lui : “Le plus doué de nous trois. Il a tout pour réussir.” Kana l'amène parfois au vestiaire pour qu'il apprenne les codes du haut niveau.
Marco Kana, c'est plus qu'un joueur : c'est un symbole. Et dimanche, il veut écrire une nouvelle page de l'histoire du RSCA.
Source: rtbf
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