INTERVIEWS Le derby bruxellois a confirmé ce que beaucoup de fans pressentaient : Anderlecht est en train de se transformer en une véritable équipe de combat. Sous l’impulsion de Besnik Hasi, les Mauves affichent une intensité et une faim débordantes.
Face à Union, réputé pour sa puissance physique, Anderlecht a dominé dans l’engagement et la détermination. Nilson Angulo, longtemps critiqué pour son manque d’audace, a répondu présent : solide défensivement, incisif offensivement, il a muselé Niang et montré qu’il pouvait devenir un joueur de classe internationale.
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Continuez à lire Hein Vanhaezebrouck ne s’y trompe pas : « Si je suis directeur sportif d’un grand club étranger, je regarde Angulo avant tout autre. »
De l'autre côté, Ilay Camara a neutralisé Khalaili en donnant le ton par son énergie. Hazard a beaucoup couru, tandis que Bertaccini s’est montré omniprésent. Même Cvetkovic, sans être le meilleur buteur du pays, a impressionné par son travail de sape et son abnégation.
Et puis il y a Nathan De Cat, dont la maturité et la puissance physique ont marqué les esprits. Son interview à la mi-temps, lucide et posé, a confirmé qu’Anderlecht tient là un leader en devenir. "J'ai encore été impressionné" avoue Vanhaezebrouck
Faut-il déjà voir Anderlecht comme un candidat au titre ? Vanhaezebrouck reste prudent : à domicile, porté par son public, le RSCA est redoutable. Mais à l’extérieur, Anderlecht peine encore à contrôler totalement ses matchs. La dernière marche vers le statut de favori reste à franchir.
Pour les fans, une chose est sûre : Anderlecht a retrouvé son âme de guerrier. Avec des joueurs comme Angulo et De Cat en pleine ascension, et un collectif qui respire la confiance, les supporters prédisent un avenir mauve.
Les déplacements cette semaine à Genk pour la coupe de Belgique et dimanche à Westerlo seront des indicateurs pour le futur des Mauve et Blanc.
