INTERVIEWS - AUTRE À la veille d’un duel de Coupe face au Racing Genk, le CEO d’Anderlecht, Kenneth Bornauw, a ravivé un dossier brûlant du football belge : la réforme du format de la compétition. Le RSCA fait partie des quatre équipes – avec Gand, Standard et Union – qui demandent officiellement une suspension des décisions entérinées lors de l’assemblée générale de la Pro League du 27 février 2025.
Un contexte économique bouleversé
Selon Bornauw, la situation a radicalement changé depuis le vote. Le nouveau contrat télévisuel, qui redessine les équilibres financiers du football belge, impose selon lui un retour à la table des négociations.
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Le spectre d’une relégation multiple
Si la réforme n’est pas suspendue, la saison prochaine pourrait voir plusieurs clubs relégués simultanément, conséquence directe du passage à un championnat potentiellement réduit. Une perspective qui inquiète et qui pousse Anderlecht à appeler à une réflexion plus large. Bornauw insiste : "Nous devons oser regarder la situation dans son ensemble"
La vision d’Anderlecht : 16 clubs, play-offs obligatoires
Le CEO ne cache pas sa préférence : Maximum 16 équipes en D1A - Play-offs maintenus, même si leur format peut être discuté. Cette position relance un débat qui divise profondément supporters, dirigeants et observateurs.
Un débat qui dépasse Anderlecht
La sortie de Bornauw intervient alors que la Pro League traverse une période de tensions, entre incertitudes financières, critiques sur la gouvernance et pression sportive. Le timing – juste avant un match de Coupe très médiatisé – n’est pas anodin : Anderlecht entend peser dans un dossier qui pourrait redessiner le paysage du football belge pour les années à venir.
Source: HLN
