Vercauteren salue la mémoire de De Boeck

MERCREDI, 10 DÉCEMBRE 2025, 08:49 - La Panthère Mauve
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INTERVIEWS L’émotion est vive dans le football belge après le décès soudain de Glen De Boeck, survenu dans la nuit de dimanche à lundi à la suite d’une hémorragie cérébrale. L’ancien international, devenu entraîneur respecté, sera inhumé dans l’intimité familiale. Parmi ceux qui tiennent à lui rendre hommage figure Frank Vercauteren, l’homme qui avait lancé sa carrière de coach en 2005 à Anderlecht.

Depuis qu’il a quitté ses fonctions de directeur technique à l’Union belge, Vercauteren partage son temps entre la Belgique et la Russie, où vit sa famille. C’est lors d’un retour depuis Moscou qu’il a appris la nouvelle. “Cela m'a beaucoup affecté”, confie-t-il. Les difficultés de communication en Russie ont retardé l’annonce, transmise d’abord par ses fils. Une fois en Europe, la réalité l’a frappé de plein fouet.


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Il regrette surtout de ne pas avoir pu revoir De Boeck : "Je ne dirais pas que Glen et moi étions des amis très proches, mais nous avons toujours eu de bons rapports. À distance. Nous en avions notamment parlé lorsque les parents de Glen sont décédés à quelques mois d'intervalle il y a quelques mois. J'avais prévu de le voir de toute urgence maintenant que je suis en Belgique, mais il est trop tard. C'est irréel. »

Une relation née à Anderlecht

Leur lien remonte à 2005, lorsque Vercauteren, fraîchement promu entraîneur principal du RSCA, accepte la proposition du club de faire de De Boeck — alors freiné par des problèmes de genou — son adjoint. Vercauteren se souvient d’un homme franc, direct, parfois trop pour certains, mais toujours loyal.

Je préfère quelqu’un d’honnête plutôt que quelqu’un qui agit dans l’ombre”, dit-il.

Le duo fonctionne immédiatement. Ensemble, ils décrochent un titre de champion et un titre de vice‑champion, portés par une dynamique de staff très soudée.

En 2007, Anderlecht se sépare de De Boeck et de Munaron, une décision qui avait profondément blessé l’ancien défenseur. Vercauteren, lui, reste en retrait des polémiques, mais estime aujourd’hui que ce départ a peut‑être été un mal pour un bien. “Cercle Bruges a été la meilleure période de sa carrière d’entraîneur. S’il était resté mon adjoint, son parcours aurait peut‑être été différent.”

Beaucoup trop tôt

Au-delà du professionnel, Vercauteren insiste sur l’homme : un passionné, un travailleur, un caractère entier. “Je l’ai toujours tenu en haute estime, comme joueur, comme coach et surtout comme personne. C’est beaucoup trop tôt.”



Source: HNB