
INTERVIEWS Une affiche inattendue attend les fans au Lotto Park samedi soir. Anderlecht reçoit Saint‑Trond avec la deuxième place en jeu, mais surtout avec l'obligation de réagir après la lourde défaite subie à Westerlo. Malgré la colère des supporters et les critiques, Besnik Hasi a surpris en n'imposant aucune séance punitive cette semaine. Pas de cris, pas de sanctions, une approche qui tranche avec l'image que certains se faisaient encore de lui.
En conférence de presse, Hasi a reconnu qu'il ne comprenait toujours pas totalement l'effondrement de son équipe. “Nous sortions de deux excellents matches contre l'Union et Genk. Les entraînements étaient intenses, la dynamique positive. Jusqu'au coup d'envoi, tout semblait normal… puis tout a dérapé.”
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Saint‑Trond arrive lancé à pleine vitesse
L'adversaire du week‑end est en pleine confiance : un football énergique, parfaitement identifiable. “Ils sont dans une dynamique exceptionnelle”, reconnaît Hasi. “Ils courent, pressent, répètent les efforts."
Le coach sait que son équipe devra répondre dans l'intensité, dans la discipline et dans la concentration. “Ce sera un match exigeant. Mais c'est aussi l'occasion idéale pour montrer que Westerlo était un accident.”
Le cas Goto : éclosion loin de Bruxelles
Autre élément marquant : la réussite de Keisuke Goto, prêté par Anderlecht et auteur de plusieurs buts avec les Canaris, plus que n'importe quel attaquant mauve.
“Un buteur qui marque joue avec confiance”, explique Hasi. “Mais je pense surtout qu'il se sent chez lui à Saint‑Trond, entouré de compatriotes. Cette interaction a toujours été délicate ici.”
Sans clause de rappel, Goto devrait rester à Saint‑Trond jusqu'à la fin de la saison. “Oui, il nous manque un peu de concurrence devant. Mais ce n'est pas à moi de décider d'un éventuel retour. Nous sommes satisfaits de son évolution, et s'il revient, son statut aura changé.”
Un match pour tourner la page
Samedi soir, Anderlecht jouera plus qu'un simple match. Il s'agira de restaurer la confiance, de confirmer la progression, de montrer que Westerlo n'était qu'un accident de parcours. Hasi, lui, semble convaincu que son groupe est prêt.
“Nous avons grandi. Maintenant, il faut le prouver.”
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