AUTRE Sous Besnik Hasi, une formule revient sans cesse dans les couloirs de Neerpede : « Titulaires, remplaçants : tous ne font qu'un.. » Une phrase simple, mais qui résume parfaitement l’état d’esprit d’un groupe où chaque joueur, qu’il débute ou non, doit être prêt à faire basculer un match. Et cette saison, les chiffres parlent d’eux-mêmes : les remplaçants d’Anderlecht ont déjà offert sept points au Sporting grâce à leurs buts décisifs
Tristan Degreef à l’Antwerp, Mihajlo Cvetkovic contre Standard, Ibrahim Kanaté à La Louvière, César Huerta à Dender… La liste des “impact players” s’allonge semaine après semaine. Au total, les remplaçants mauves ont déjà marqué six fois, un total supérieur à celui de plusieurs concurrents directs, dont Club Brugge.
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Hasi, le meneur d’hommes
Si cette dynamique existe, c’est aussi parce que Besnik Hasi a su créer une unité rare. Il a déjà utilisé 26 joueurs cette saison, et chacun sait qu’il aura sa chance. Ceux qui ne répondent pas aux attentes sont rappelés à l’ordre — comme Tristan Degreef, écarté après une baisse d’intensité à l’entraînement — mais jamais abandonnés. Le coach alterne fermeté et confiance, et les joueurs le lui rendent sur le terrain. “Nous revoyons le Tristan du début de saison”, glissait Hasi après le match à l’Antwerp. Une phrase qui en dit long sur la manière dont il gère son groupe : exigeant, mais profondément humain.
Un calendrier corsé, une mentalité à préserver
La suite de la saison ne sera pas un long fleuve tranquille. Anderlecht doit encore se déplacer à AA Gent, Standard, Genk, Zulte Waregem, Bruges et Malines — un programme qui ferait frémir n’importe quel prétendant au titre. Pour espérer “faire mieux que l’an dernier”, comme l’a annoncé Hasi, les Mauves auront besoin de tous leurs joueurs, du numéro 1 au numéro 99.
Et si l’histoire de cette saison devait retenir quelque chose, c’est peut-être ceci : les héros ne sont pas toujours ceux qui commencent le match, mais ceux qui le finissent.
Source: HLN
